Cotonou, Tokyo, Paris : Covid et la Géopolitique de la Liberté

Un rapide coup d’oeil à la géopolitique du Covid montre une démarcation pour le moins troublante sous le rapport du discours et de la pratique de la liberté.

D’un côté, les pays qui n’ont pas le culte du discours de la liberté — dictature chaude ou froide, conformisme confucéen, autoritarisme tropical, — ont un taux d’incidence du Covid modéré, voire faible. La gestion de la maladie dans ces pays est plutôt apaisée et consensuelle. Dans ces pays géographiquement et économiquement disparates qui s’étendent aussi bien sur l’Afrique que sur l’Asie, l’infrastructure sanitaire n’est pas d’une qualité égale. Certains se situent à un niveau très élevé, comme le Japon ou la Corée, tandis que d’autres, comme le Bénin où la gestion officielle de la prévention prend une tournure commerciale pour le moins misérable, sont d’une qualité faible. Dans ces derniers pays majoritairement africains, où les structures médico-sanitaires sont déficientes sinon inexistantes, on jongle entre remèdes traditionnels et médicaments standards — chloroquine azithromicine etc…et le gisement de vitamine D que constitue l’exposition naturelle au soleil.

En revanche, en Occident — Amérique et Europe — contrées où le culte de la liberté fait partie des valeurs intériorisées et idéologiquement actives, l’incidence de la maladie est paradoxalement forte en dépit de la qualité des structures médico-sanitaires ; sa gestion est chaotique, et l’ambiance générale est à l’hystérie sur fond de politisation de la maladie. La France étant un paradigme de ces pays.

Comment le Sars-Cov2, pour autant qu’il soit naturel, est-il parvenu à instaurer une telle dichotomie géopolitique entre les États ? Pourquoi les pays Occidentaux et assimilés traditionnellement férus du discours de la liberté sont plus malmenés que les autres, qui sans être forcément ou tous des dictatures chaudes, n’abusent pas du discours de la liberté. Pourquoi face à la maladie, les pays occidentaux développés et aux structures médico-sanitaires réputées performantes ont accusé le coup et continuent de vivre dans une tension pour le moins absurde ?

Eh bien, la réponse coule de source ! En dépit de la dénégation soutenue des hérauts du système, le Sars-Cov2 n’est pas un virus naturel mais un artefact né des recherches sur les fameux « gains de fonction ». Comme tel, cet artefact est arcbouté à un projet géopolitique qui rebat les cartes de l’idée de liberté. Là où la liberté n’était pas une valeur culte, tout se passe bien et le covid n’insiste pas, ne cause pas beaucoup de dégâts, et passe pour ainsi dire comme une lettre à la poste.

En revanche, là où sa survenue menace les fondements de la culture préexistante de la liberté en tant que discours, valeur et pratique, alors le Covid règne se montre intraitable, et sème des dégâts de tous ordres — politique, social, économique, et bien sûr médical. Le cas des pays africains notamment francophones est mitigé, entre une incidence réelle de la maladie qui est faible et la pression néocoloniale occidentale qui pousse à la mise aux normes hystérique, une dramatisation servile que les présidents-boys sont obligés d’exécuter à la letre, au mépris des intérêts de leurs populations et de leur longue histoire de domination. Tout cela servant le double objectif du projet Covid : financier avec Bigpharma et transhumaniste avec Bill Gates & associates.

Pourquoi le Sars-Coc2 ne fait pas du mal aux endroits où, comme le Japon, on n’entretient pas le culte de la liberté, et en veut aux « pays de liberté » comme la France — plus de 110.000 morts et une ambiance politico-médiatique hystérique ?

Sans préjuger de son unicité ou de son exclusivité, l’hypothèse d’un projet de contrôle des libertés permet de répondre à cette question.

Adenifuja Bolaji

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