Le président du Congrès national démocratique, Samuel Ofosu Ampofo a été arrêté.
Des sources au siège de la police ont révélé l’arrestation à Joy News et ajouté qu’une fouille était en cours à la résidence du président.
Cette arrestation intervient après le refus de M. Ampofo d’honorer une invitation à se rapporter au directeur général du Département des enquêtes criminelles (CID), Maame Yaa Tiwaa Addo-Danquah, pour participer aux enquêtes sur la récente vague d’enlèvements et d’incendies criminels dans le pays. .
Selon la correspondance qui l’invitait, un suspect l’avait accusé d’être à l’origine des enlèvements dans le pays, ce qui a amené la police à l’inviter à participer à leurs enquêtes.
Mais le président a décliné l’invitation. Ses avocats ont qualifié l’invitation de « harcèlement politique » et « d’intimidation ».
NDC ose la police
Lundi, un mandat d’arrêt a été lancé contre M. Ampofo, mais des membres de son parti se sont engagés à soutenir leur président et s’opposeront à toute tentative de l’arrêter.
Lors des célébrations du 27e anniversaire du parti, Joseph Ade Coker, président du parti dans le Grand Accra, a défié la police de faire ce qu’il prétend être une tentative d’intimidation de M. Ofosu Ampofo.
Il a déclaré: «Nous savons tous ce qui se passe dans ce pays et nous attendons tous ceux qui pensent qu’il viendra et fera quelque chose d’inconvénient, il verra la puissance de la NDC.
«Je suis convaincu que dans les jours à venir, nous allons tous nous rassembler et veiller à montrer la puissance de NDC. Je pense que depuis longtemps, nous sommes devenus très dormants, il est donc temps que nous découvrions nos dents », a-t-il déclaré.
M. Ofosu Ampofo est déjà en procès pour complot en vue d’agresser un officier public et complot en vue de causer un préjudice après qu’il ait été enregistré secrètement, ce qui exposerait des plans visant à causer le chaos.
Insécurité accrue
Après son arrestation, le député du NDC, James Agalga, dans une interview à The Pulse sur Joy News, a déclaré que l’arrestation était une manœuvre irresponsable et une tentative d’intimidation et de harcèlement du NDC.
« Nous ne nous laisserons pas intimider ou harceler », a-t-il déclaré à Gifty Andoh Appiah.
Il estime que les droits du président sont bafoués et il s’interroge sur les raisons pour lesquelles la police n’autorisera pas l’affaire devant les tribunaux avant de l’inviter à participer aux enquêtes sur une affaire d’enlèvement qu’ils avaient déjà classée.
Selon M. Agalaga, le gouvernement tente de mettre le président innocent sur le compte de l’insécurité qui règne dans le pays.
«Nous n’accepterons pas que le président national ait des droits et qu’il comparaisse devant un tribunal… s’ils estiment avoir découvert de nouvelles preuves, laissez-les modifier leur acte d’accusation.
« Mais ils ne peuvent pas continuer à utiliser l’appareil d’État de la manière dont ils tentent de l’utiliser … pour harceler et intimider notre président », a-t-il ajouté.
Selon M. Agalaga, l’arrestation du président ne fera que renforcer la situation d’insécurité dans le pays.