
Peu à peu, le Bénin constitue son « wall of fame » des victimes du Covid.
Et pour ce faire, on ne lésine pas sur les moyens, on ne donne pas dans la dentelle, comme le maître français en a établi le modèle insidieux ; en matière de mort, on prête beaucoup au Covid, et peu aux vaccins ; ceux qui sont morts en dépit de la vaccination sinon à cause d’elle sont estampillés morts de Covid.
L’autre jour, sur les réseaux sociaux, on pouvait voir circuler en boucle une liste de cinq professeurs de l’université d’Abomey Calavi — la première du pays — morts d’un coup d’un seul de covid, comme si celui-ci avait fait irruption sur le campus, et les a descendus à la mitraillette. Silence complet sur leur statut vaccinal ; étonnant pourtant que ces gens bien instruits n’aient pas fait partie de la toute première charrette de vaccinés. A l’instar de ce qui se passe en France, avec le Covid, mourir de sa belle mort, est devenu un exploit et un luxe qui n’est pas donné à tout le monde. Avec ceci en plus qu’au Bénin, pour être parlant, le Covid affectionne les gens high class à la notoriété établie, en dehors bien sûr de ce ceux qui, au pouvoir, bossent pour le système : on ne tue pas ses serviteurs tant qu’on a encore besoin de leurs services, on ne tue pas les marionnettes tant que le spectacle doit continuer.
A l’évidence, ce type de nouvelles tendancieuses, qui se diffuse à longueur de journée au mépris du secret médical, vise à créer et entretenir l’hystérie incitative à la vaccination, inoculation d’un jus OGM aussi inutile que risqué.
Question : sachant que le virus tue plus en France qu’au Bénin, comment se fait-il qu’il puisse abattre cinq personnes d’un coup sur un campus béninois alors qu’on n’a jamais vu une telle hécatombe dans les milieux universitaires occidentaux ?
Mystère de la manipulation. A quoi sert ce « wall of fame » infâme, sinon à terroriser les vivants, leur faire perdre tout bon sens et les forcer à se faire injecter un vaccin inefficace, mortifère, et au final irresponsable, car ses victimes sont passés malicieusement au compte du Covid.
Aminou Balogun
