Covid, Guerre pour un autre Monde

Si, comme en France, le gouvernement et le Président de la République ont besoin de se replier dans une cave  avec des militaires pour gérer ce qui n’est qu’une maladie, alors cela cache quelque chose : c’est clair !

C’est peut-être ce qui justifie le fameux « Nous sommes en guerre » d’Emmanuel Macron. On pourrait croire à première vue qu’il s’agit d’une guerre contre le virus Sars-Cov2, mais il n’en est rien. En vérité, il s’agit d’une guerre biologique et psychologique, dont le virus et les médias aux ordres sont les armes. Et que vise cette guerre ? Un projet fort ambitieux : changer le monde avant qu’il ne soit trop tard. Mais trop tard pour qui ? Pour l’humanité tout entière ou pour une minorité ethnocentrique arrogante qui, à coup de violence, s’est imposée comme modèle exclusif depuis des siècles, par des crimes monstrueux déniés ou naturalisés ?

A l’heure où la Chine – pays totalitaire – prend les clefs du monde, il sied de se hisser idéologiquement à sa hauteur, mieux lui ressembler dans ses moeurs politiques pour être à armes égales avec elle. Il faut mettre sa société en ordre de bataille moral et politique.

Mais on ne peut vouloir une chose et son contraire. La tyrannie sans fard qu’exige cette mutation idéologique, aussi tactique soit-elle,  creuse déjà la tombe de la démocratie. La guerre annoncée s’avère une guerre du songe et du mensonge. Songe d’un monde transhumaniste qui n’aura plus rien d’humain, et mensonge d’un virus descendu de la jupe de Mère nature et qui tient en haleine les hommes et les femmes depuis deux ans, faisant des victimes innocentes qui sont autant d’holocaustes d’un rêve parfaitement inhumain ; un rêve de psychopathes affligés d’une obésité financière qui les pousse à la folie des grandeurs.

Ils veulent changer de monde pour dérouter celui qui menace de prendre leur succession dans sa direction. Mais comme chacun sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions, et on ne peut changer le monde dans le mensonge et l’arbitraire d’État sans dire adieu à la Démocratie.

Aminou Balogun

Publicité