
L’homme est un être pensant et social qui se croit toujours plus malin que son prochain. Et le monde entier, ainsi que les rapports de pouvoir qu’il suppose et engendre, est construit sur cette base. Tous les rapports de pouvoir se comprennent à la lumière de ce principe à la fois psychologique, éthique et épistémologique.
Psychologique parce que c’est un principe intériorisé par tous, éthique parce qu’il induit une égalité implicite entre ceux qui, sous un certain rapport, se considèrent ou ont des raisons de se croire plus malins que d’autres, pour ne pas dire les autres ; et enfin épistémologique dans la mesure où cette distinction est basée sur un malin savoir qui s’appréhende comme tel.
Adio Badaga
