Bénin : Au-delà de l’Honneur Bafoué, le Peuple Béninois doit Convenir de son Destin

aka2.png Le nom final du soi disant Hermes Gbaguidi à l’origine de la dernière décision de la Cour Constitutionnelle qui défraie la chronique au Bénin est Komi koutché à qui la DCC 15-156 du 16 juillet 2015 ouvre un boulevard inespéré à la candidature présidentielle. Yayi l’a voulu, la cour s’est exécutée. La Cour Koutché à plat ventre pond une décision Komique. Normal, ses membres sont autoritairement nommés et frauduleusement payés des milliards pour ce faire !


Quelle est la leçon de toute cette histoire ? Que l’autocrate qui a pris en otage notre destinée collective, et la tourbe infecte qui l’entoure ne se contentent pas de piller notre économe, mais pillent aussi allègrement notre honneur, notre bon sens, notre entendement, notre dignité, nos valeurs morales et intellectuelles. Et ce en toute impunité !
Yayi Boni veut que Komi Koutché soit candidat à la présidentielle de 2016, alors que ce jeune ludion n’a que 39 ans et que l’article 44, 4ème tiret de la constitution dispose que «Nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République s’il n’est âgé de 40 ans au moins et 70 ans au plus à la date de dépôt de sa candidature». La révision de la constitution dans la charrette de laquelle cette petite modification aurait pu passer en contrebande ayant échoué, eh bien, qu’à cela ne tienne ! Ordre est donné et commande passée auprès de la Cour sous tutelle. Et elle s’exécute avec la servilité bestiale d’un chien de garde. Preuve s’il en est que l’on peut réviser la constitution sans crier gare ni faire de longues cérémonies.
Ce constat est affligeant pour le pays ; il est affligeant pour l’ego du Béninois qui, jusqu’à l’émergence de la triste figure de Yayi à la surface de la vie politique de son pays, s’enorgueillissait d’être issu d’un « ex-quartier latin de l’Afrique ». Il est vrai que le Bénin a connu Kérékou qui n’était pas avare non plus d’avanies à son encontre, notamment quand on pense à la manière dont fut justifiée l’élimination politique et physique du Capitaine Aïkpé, et des agissements peu catholiques du même tonneau, aussi bien avant qu’après le Renouveau Démocratique. Mais avec Yayi Boni, le Bénin boit la calebasse de la honte jusqu’à la lie.
Le pays attend avec impatience de voir dégagé de sa tête ce vicieux dilettante sans foi ni loi. Et pour toutes ces hontes dont il n’a pas honte de couvrir notre pays depuis dix ans, il faudra à son départ, que le pays connaisse une véritable purification rituelle, et une désinfection totale.

Avec tous les dégâts causés par Yayi Boni à l’édifice démocratique du Bénin dont la dernière décision délirante de la Cour Constitutionnelle n’est que le petit bout de l’iceberg, il faudra au plus tôt appeler toutes les forces vives de la nation à une Nouvelle Conférence Nationale pour que le Bénin reparte sur de nouvelles bases !

Dr Aboki Cosme

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