
En France – mais aussi dans les pays occidentaux qui se disent démocratie et, en la matière, se piquent de donner des leçons aux autres – le Covid a démontré que la démocratie en Occident – pas en Chine ou en Russie — n’est qu’une illusion trompeuse et soporifique, un théâtre d’ombre, un montage superficiel et pompeux, à l’ombre du respect de quelques droits humains fondamentaux dont on montre volontiers du doigt les violations présumées chez les autres. Mais en vérité, il en va de la démocratie comme de la paille et de la poutre : on montre la paille dans l’œil de l’autre en se taisant sur la poutre qu’il y a dans nos propres yeux.
Deux raisons parmi d’autres de la supercherie démocratique en France : le comportement des institutions Démocratiques – Conseil constitutionnel et Conseil d’Etat – et des médias. Très vite les médias ont montré qu’ils étaient devenus de super-prostitués. Prostitués aux milieux d’argent, prostitués aux gouvernements, prostitués aux industries pharmaceutiques. Et pour cacher cette évidence qui crevait les yeux, c’est eux qui avec des journalistes stipendiés, vendus et tout aussi prostitués, jetaient l’anathème sur les pensées hétérodoxes par le terme de « complotistes » dont ils étaient devenus les utilisateurs compulsifs, et qu’ils dégainaient au quart de tour, dès qu’une pensée sortait du droit chemin. C’est dans cet enthousiasme frelaté que les médias n’avaient d’yeux que pour ces médecins de plateaux, experts en tout et en rien : des gynécologues, des ophtalmologistes ou autres qui s’improvisaient virologues, avaient réponse à tout, et légitimaient à tour de bras des décisions farfelues d’un gouvernement tout aussi farfelu.
Voilà donc comment la presse dans le pays de Zola et de Victor Hugo s’est faite pute ; voilà comment elle est devenue incapable de défendre le vrai, le fait, parce que prise dans la tourmente scandaleuse de la dépendance financière et pécuniaire. L’opportunisme généralisé a pris le pas sur l’éthique professionnelle.
Du côté des institutions censée être gardiennes de la Démocratie et protectrices du droit des citoyens, c’est la débandade généralisée. Ces institutions ont montré qu’elles étaient devenues des agences gouvernementales, soumises à la volonté du roi, dont elles se voulaient les accompagnatrices et les protectrices des décisions. Et ce au prix de contorsions honteuses pour la pensée et la logique. Entre autres exemples prenons le cas des recours contre le passe-vaccinal. En chœur, dans un premier temps, ces institutions godillot ont rejeté le recours contre le passe-vaccinal au motif que la transmission mettait en danger la vie d’autrui. Quelques mois après, lorsqu’il fut établi que les vaccins n’empêchaient pas la transmission et la contagion, les mêmes institutions rejetèrent quand même un second recours fondé sur ce motif. En somme, elles rejettent pour le même motif la proposition P et la proposition non-P. Et ça se dit une institution fondée sur le droit et la logique !
Bref, la guerre d’Ukraine qui a mis fin au Covid – tout au moins médiatiquement – achèvera de nous montrer par son issue et son traitement que les Occidentaux n’ont pas le monopole de la Démocratie, car ils n’ont pas la Démocratie…
Ahandeci Berlioz
