En Chine, le Covid a fait trois petits tours puis s’en est allé. En Russie, on fait des gesticulations politico-médiatiques autour, juste pour faire plaisir à Klaus Schwab, Bill Gates et Cie ; et aussi pour respecter la parole d’État, mais à part ça, rien de plus … Poutine, qui a déjà essuyé la flèche du rejet du vaccin Spoutnik V, attitude contraire au deal, hésite entre le wait and see et le renversement de la table.

Pourquoi ? Eh bien la raison est que, avec le Covid, comme l’a dit le Président français Macron, non sans malice, « nous sommes en guerre. » Mais, comme il s’est bien gardé de le préciser, il s’agit d’une guerre larvée contre les peuples, pour leur mise au pas, leur mise en carte, leur numérisation à marche forcée. C’est pour cela que Macron lui-même a été mis en marche par le système. Cette guerre d’un autre genre est le nouveau paradigme d’un monde dont la Chine prend peu à peu les clefs de la direction, au grand dam des Occidentaux, à commencer par les Américains.

Or, il y a belle lurette que la Russie et la Chine ont déclaré la guerre à leurs populations, guerre qu’ils ont naturellement remportée. Covid ne leur apportera rien de nouveau sous ce rapport. Elles l’accueillent seulement comme une occasion décisive où l’Occident leur donne enfin raison sur la place qu’il convient d’accorder aux populations dans la vie sociale et politique d’un pays.

Aminou Balogun