
L’idée paradoxale de la vaccination des enfants que rien ne justifie et que tout déconseille, est qu’il ne faut pas avoir à leur raconter cette sinistre occasion de ruine de leur liberté comme une histoire ancienne et passive. Il faut qu’ils en soient partie prenante et acteurs. Il faut qu’ils acceptent d’être dans un monde où ils seront mis en boîte, contrôlés ; il faut qu’ils en sentent les signes sur leur corps hic et nunc ; il faut qu’ils paient de leur personne ; et il faut que tout cela apparaisse comme naturel, sans solution de continuité. Les mettre à l’écart du mouvement d’ensemble d’une mutation définie comme éthique, technologique et civilisationnelle serait comme mettre à l’écart les porte flambeau d’une ère nouvelle.
Adenifuja Bolaji
