B-Faso : le Nigeria Condamne le Putsch et Exige le Retour à l’Ordre Constitutionnel

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Le Président Muhammadu Buhari a condamné vendredi le coup d’État qui a conduit à la détention du président par intérim, du Premier ministre ainsi que d’autres ministres du gouvernement de transition du Burkina Faso.
M. Buhari a déclaré que « le Nigeria est aligné avec la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies dans son rejet de la remise en cause de la constitution et de la charte de transition du Burkina Faso par des éléments de la Garde présidentielle, sous la direction du général Gilbert Diendéré »
Le président nigérian a exhorté les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso à garder la foi dans le programme de transition convenu pour le retour du pays à un régime pleinement démocratique après les élections.
Dans une déclaration faite par son porte-parole, Femi Adesina, M Buhari a rappelé l’engagement logistique du Nigeria aux côtés de la Commission électorale nationale du Burkina Faso pour la bonne tenue des élections prévues pour le 11 Octobre.
« Tout en se félicitant de la libération du Président de la transition, M. Michel Kafando, le président Buhari et le Nigeria demandent également la libération immédiate du Premier ministre Isaac Zida et des autres ministres détenus. »
Selon la déclaration, le Nigeria va donner le meilleur soutien possible aux efforts déployés par l’équipe de médiation de la CEDEAO du président Macky Sall du Sénégal et du Président Yayi Boni du Bénin afin de restaurer rapidement l’ordre démocratique et le constitutionnalisme au Burkina Faso.
Le Président Buhari a cependant exhorté le peuple Burkinabè à rester calme et ferme dans son soutien à l’ordre constitutionnel de la transition démocratique.
Le président a également assuré que le Nigeria, la CEDEAO et la communauté internationale exerceront leur droit de garants de la paix, de la liberté, de la démocratie et de la bonne gouvernance. (NAN)

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Un commentaire

  1. La remise en cause du processus de transition et la militarisation du pouvoir burkinabe à quelques semaines des élections suscitent des interrogations qui portent au delà du pays des hommes intègres. Force est de tourner son regard vers le voisin du sud où le pouvoir d’ADO sera challenge par le scrutin imminent sur fond de l’embastillement de Laurent Gbagbo à la Haye. Point n’est besoin d’en dire plus.

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