Si les peuples n’existaient pas, le néocolonialisme français aurait la vie éternelle ; il tournerait comme un vis sans fin ;  ce serait,  comme dans dans un château de rêves, jouissance à tous les étages. De génération en génération, des Ouattara, des Talon, des Macky Sall seraient régulièrement accueillis sur le perron de l’Élysée avec force accolade. Pour dire les bienfaits du franc CFA et la beauté de la francophonie. Et le cheval de Troie nommé CEDEAO passerait son temps à hennir dans les nuages. 

Mais malheureusement pour ces crapules, histrions d’une comédie de série B, les peuples sont là et plus que jamais exigent qu’on les mette dans le cadre de la photo de famille des existants. En cette période où tout le monde vit en boucle dans le miroir du monde, les peuples africains exigent leur part d’existence réelle. 

Et c’est là où le bât blesse la tourbe infecte des montreurs d’ours, de marionnettistes et de marionnettes zombis. Les peuples africains existent et exigent qu’il soit tenu compte de leurs exigences. Du coup, la France et sa compagnie théâtrale néocoloniale doivent se réveiller de leurs rêves. La pièce qui se joue depuis plus de 60 ans,  intitulée « Foutage des gueules des Noirs d’Afrique » prend fin. Difficile réveil pour les malfaisants. Car l’heure des peuples d’Afrique a sonné. 

Aminou Balogun