
Au moment où le Covid, dans sa version delta se montre le moins méchant dans le monde, et où de part et d’autre en Occident, – Europe, USA, Amérique – on desserre l’étau des restrictions et contraintes, la Chine, le pays où toute l’histoire a commencé, monte au créneau et joue les prolongations.
Prenant prétexte de quelques poches de contamination, la Chine met en scène et en œuvre un ensemble de mesures drastiques et spectaculaires placées sous le signe de la politique dite du « zéro Covid. »
L’action a commencé à Shanghai le mois dernier où des milliers de résidents avaient été envoyés dans des centres de quarantaine improvisés à des centaines de km de chez eux. Elle a été relayée à Pékin où, suite à la contamination présumée de 1300 personnes depuis fin avril, les restaurants, écoles, et sites touristiques ont été fermés. Cette politique draconienne se traduit aussi par la fermeture des frontières, des tests massifs, des confinements de villes entières et des quarantaines forcées pour les cas contact.
D’un point de vue médiatique, la Chine ne ménage pas ses efforts, à la fois pour contrôler l’opinion interne et surtout pour envoyer un faisceau de message forts au monde entier, à commencer par l’Occident qui, de manière paternaliste, s’en croit le fondé de pouvoir.
Ce message que résume le slogan à certains égards surréalistes de « zéro covid » est inspiré par une posture géopolitique tout entier portée par une volonté d’autonomie face à la déferlante mondialiste téléguidée par l’Occident.
Le premier élément de ce faisceau de messages vise à décourager les Occidentaux à l’avenir de toute velléité de naturaliser la Chine comme rampe de lancement de leurs saloperies biologiques comme cela a été le cas avec les recherches sur les gains de fonction qui furent à l’origine du Sars-Cov-2, virus responsable du Covid. L’Occident, qui a financé secrètement les gains de fonction, est aussi l’endroit qui, comme par effet de boomerang, a le plus souffert des dégâts causés par le virus. La Chine en revanche, par ses mesures drastiques – à en juger du moins par les informations officielles – n’a déploré que très peu de dégâts humains.
Le deuxième élément de ce faisceau de messages a une visée préventive. On a vu et entendu Bill Gates et l’organisation GAVI qui lui est dévouée annoncer avec assurance l’arrivée prochaine de virus plus meurtriers. De même l’OMS est en train de mettre en place un ensemble de mesures qui sont censées être contraignantes à l’échelle mondiale en matière de lutte contre les pandémies auxquelles, à la grande joie des concepteurs et fabricants de vaccins, l’humanité semble désormais inéluctablement abonnée. Ainsi, OMS et l’organisation GAVI apparaissent comme le ministère de la santé d’un gouvernement mondial qui s’installe subrepticement.
C’est en anticipation du refus d’être comprise dans une telle approche totalitaire de la santé et attentatoire à sa souveraineté que la Chine montre au monde entier, à travers son slogan du « zéro covid » qu’elle fait et entend faire bande à part, parce que possédant tout le savoir faire et l’expérience en matière de pandémie. En clair, avec cette politique du « zéro covid » claironnée à dessein sur tous les toits du monde, la Chine met préventivement en scène sa volonté d’autonomie, refus de danser au son de la musique mondialiste de l’OMS et de GAVI. Par-dessus tout la Chine entend affirmer sa conscience que l’ère de fragilité sanitaire dans laquelle le monde est entré ne peut être dissociée d’une interprétation en termes de guerres biologiques et de la volonté hégémonie contre lesquelles toute grande nation consciente de son destin a le devoir de résister.
Adenifuja Bolaji
