Très facile à truquer les élections présidentielles où il n’ y a que Macron à élire. On vous présente/rabâche la configuration gagnante plusieurs mois à l’avance, de sorte que quand on truque le vote et bidouille les résultats pour l’obtenir, tout vous paraît normal et naturel, et pas de protestation !

L’ordre Macron, Le Pen, Mélenchon était le tiercé électoral arrêté de longue date. Pour changer un peu afin que les gens n’en soient pas lassés, on a envisagé un moment faire monter en épingle Zemmour, le journaliste intellectuel au petit pied, Grand seigneur ès xénophobie. Mais le système a senti qu’il y avait un réel risque. Un Zemmour au second tour qui met de l’eau dans son vin de xénophobie srait encore plus crédible que la Blonde Le Pen qui mènera l’économie française au trou. D’où un coup de guidon à gauche pour revenir en terre bien connue : le duel Le Pen/Macron riche des réflexes de diabolisation dont cette dernière est l’héritière. Si Marine Le Pen hérite du fonds de commerce politique de son père, il faut qu’elle en prenne bien le passif ; et ce passif c’est la diabolisation que sa laborieuse posture de banalisation du FN rebaptisé RN n’a que modérément atténuée.

Le système ne pourrait pas en faire autant des élections locales. On l’a vu aux élections régionales et municipales où le navire de la clique Macron a fait eau de toutes parts. En effet, la technique de pré-conditionnement par sondage à effet performatif, bonne pour un seul candidat national, est quasi inenvisageable pour des milliers de candidats…Car même si elle était techniquement possible, elle serait dépourvue de lisibilité et donc à effet performatif nul. Sans cet effet, les bidouillages arithmétiques ultimes sur les chiffres des résultats seraient tout simplement impossibles et politiquement risqués !

Ahandeci Berlioz