En 1979, le CAC ( Catholic Apostolic Church) Good Women Choir a sorti l’une des plus grandes chansons classiques de l’histoire du Nigeria.
Je suis presque sûr que vous devez avoir entendu la chanson. C’est la période où la chanson prend vie.
« Odun lo sopin o (L’Année Tire à sa Fin)
Baba rere (Père Miséricordieux)
Baba Ma somi o (Ô père, ne nous laisse pas nous égarer)
Tomotomo (Ainsi que nos enfants)
Ohun ti o pa mi lekun o (Ce qui nous causera chagrin et tristesse)
Lodun titun (Dans la nouvelle année)
Ma je ko sele simi o Baba rere (Ne nous y laisse pas exposés) «
Vous entendrez cette chanson dans n’importe quel magasin de musique dans la région sud-ouest du Nigeria en ce moment. La chanson est synonyme de fin d’année.
La chanson s’intitule «Ọdún Nlọ Sòpin» et a été chantée par le CAC Good Women Choir. La chanson est sortie en 1979, il y a 38 ans. «Ọdún Nlọ Sòpin» est à tous égards un classique et une mélodie récurrente que de nombreux chrétiens yoruba utilisent pour se préparer spirituellement à la nouvelle année.
Le Chœur des bonnes femmes du CAC a été formé en 1975 à l’Église Christ Apostolique (CAC), à Ibadan. Avec 200 membres féminins, la chorale a été formée. Le choeur a sorti son premier album ‘Hallelujah’ en 1977 sous Ibukun Orisun Iye Records.
En 1979, le groupe de musique a décroché l’or avec la sortie de «Ọdún Nlọ Sòpin», car la chanson a survécu aux tendances et aux décennies de la musique pour rester d’actualité.
Dirigé par Mme Deborah Fasoyin, le groupe s’est réduit à 35 membres après la création des États et il compte actuellement 12 membres pour cause de décès et pour d’autres raisons.
En 2012, le groupe a sorti la chanson classique sur iTunes. Cette décision a conduit à la renaissance de la chanson en ligne.
En janvier 2017, Mme Fasoyin a révélé qui avait chanté la chanson. « Il s’agit en fait d’une composition du CAC qui remonte au début des années 40. C’était un hymne qui a été chanté à la fin de chaque année par toutes les églises du CAC mais nous n’avons ajouté que deux versets à la composition originale, donc on ne peut pas vraiment dire qui l’a écrit mais beaucoup ont dit que nous l’avions rendu célèbre et nous en remercions Dieu « , a-t-elle déclaré à Punch.
Avec 25 albums à son actif, le CAC Good Women Choir joue toujours aujourd’hui et gratuitement. Le groupe croit en la diffusion gratuite de l’évangile.
Il n’y a que quelques chansons nigérianes qui ont résisté à l’épreuve du temps comme Ọdún Nlọ Sòpin.
Odun lo sopin o (Cette année tire à sa fin) Baba rere (Père Miséricourdieu) Baba Ma somi o (O Dieu, ne nous laisse pas nous égarer) Tomotomo (Nous ainsi que nos enfants) Ohun ti o pa mi lekun o (Ce qui va nous apporter chagrin et tristesse) Lodun titun (En cette nouvelle année) Ma je ko sele simi o Baba rere (Préserve-nous en) Ma je nwo leri sokun (Les pleurs) Dabo Olorun mi dabo (Mon Seigneur écoute ma prière) Repeat Chorus Baba eleruniyin wa su re fun wa (Tout puissant, bénis-nous puissamment) |
C’EST GRANDIOSE !!! C’EST VIVIFIANT !!!
Merci à Binason Avèkes pour ce
partage.
Toutefois, permettez moi de traduire le « Catholic Apostolic Church « Good Women Choir »
par
« La Chorale des NOBLES FEMMES » au lieu de la Chorale des « Bonnes Femmes » du CAC
pour la raison suivante:
On apelle en français bonnes femmes » les femmes illéttrées, non alphabétisées, la femme pauvre que l’on se donne bonne conscience d’ assister, par example, les bonnes femmes du marché, qui organisées en association vont chanter et défiler lors des fêtes d’indépendance, ou les bonnes femmes de l’Association de Antoine de Padoue ou de la Caritas dans les églises catholiques et apostoliques d’Afrique et j’en passe.
C’est un terme plutôt avilissant pour la femme.
Les religions abrahamiques ont fait beaucoup de tort aux femmes.
On ne le dira jamais assez.
Existe t-il une « Chorale des Bons Hommes du CAC » ?
Je ne le crois pas.
Pour moi qui fais partie d’une chorale, je sais qu’il faut une bonne dose d’abnégation, de courage et de don de soi pour en faire partie, pour apprendre à chanter en anglais, en latin, en langues nationales et en français parfois ; il faut y mettre de son temps et apprendre à travailler en équipe et surtout ne pas chanter faux parce que les voix du soprano, de l’alto, du tenor et du bass sont liées.
Cela vous mène à acquérir ne certaine noblesse, qualité rare il faut le dire…
Les Femmes de la Chorale du CAC sont donc pour moi, de Nobles Femmes qui ont pu maintenir vivant ce chef d’oeuvre paru en 1979 ou plus précisément en 1940.
Cette oeuvre n’a pas pris les rides du temps un peu comme le « ALLELUIA » de Beethoven ou le « Worthy Is The Lamb That Was Slain » de Haendel ou encore les anciens chants ghanéens qui annoncent le « Yema Mo Afeyia Pa (Merry Christmas and Happy New Year) et que
que les prestigieuses chorales de ce pays chantent depuis des lustres dans les églises catholiques et apostoliques, charismatiques, anglicanes de ce pays…et qui font exploser de joie les croyants en créant une grande ferveur et une certaine union spirituelle lors des célébrations de fin d’année.
Mais il aurait été plus réconfortant de voir une jeune voix offrir …Odun Nlo Sopin… au public en cette fin d’année, cela nous aurait montré que la relève est assurée, et que cette oeuvre a une carrière séculaire devant elle et pourquoi pas la voir élevée au rang de patrimoine national !!!
Je dis BRAVO à la Chorale des Nobles Femmes du CAC, longue vie à elles.
Je dis: A min, A sè, pour les paroles sublimes d’appel à la miséricorde, à la Divine Providence et à Paix contenus dans ce chef d’oeuvre.
ET QUE LES BENEDICTIONS SOIENT POUR TOUS.
Quand une femme noble parle des Nobles femmes, on ne peut que s’incliner… Merci pour ces précisions et rectifications, tout à fait valables