Lettre à Pancrace à Propos de la Loi sur l’Avortement Votée au Bénin

Mon Cher Pancrace,

D’un ton indigné, tu me parles de la loi sur l’avortement que les lobbies transhumanistes ont amené le gouvernement de Talon à imposer au Béninois. Entre autres questions, dans ton indignation légitime, tu me dis : « Que penses-tu de ce crime de lèse-valeur et culture » ? « Quand est-ce que les gouvernements africains vont-ils enfin décider d’œuvrer dans l’intérêt de leurs peuples et non pas pour contenter les Blancs ou sous leur dictée paternaliste ? »

Mais mon cher ami, ce qu’il faut savoir dans ce type d’affaires, qui pue la soumission reptilienne à plein nez, est que notre Président -boy, comme tous les présidents-boys d’Afrique noire, fait son travail de président-boy : respecter les ordres des blancs pour être dans leur bonne grâce, dès lors qu’on est l’ennemi de son propre peuple. Soyons logiques. Un président-boy ne peut se permettre d’avoir deux ennemis à la fois. Il ne peut mettre son peuple à dos, comme c’est le cas de Talon, et ne pas être dans les bonnes grâce des Blancs. Même si les Blancs ne lui demandent rien, c’est lui-même qui ira chercher de quoi leur faire plaisir. Cette manière de faire n’est pas spécifique à Talon au Bénin, elle vaut pour tous les présidents-boys. Mais dans le cas de Talon, s’y ajoutent des raisons personnelles et biographiques. Compte tenu de son histoire et des motivations profondes de la prise de pouvoir de cet homme d’affaire au Bénin que tout le monde sait, Talon est à l’affût de ce genre de services rendu aux Blancs pour se parer des atours d’une collusion ou obédience idéologique et éthique entre eux et lui dont il espère en faire un parapluie, un gage en béton pour ses affaires personnelles. Car le souci de Talon à travers son expérience présidentielle est de restaurer et sécuriser ses affaires. Et une telle sécurisation pour se perpétuer a besoin du parapluie des Blancs qu’il faut par tous les moyens caresser dans le sens du poil, fût-ce au détriment de nos valeurs, de notre histoire, de nos intérêts en tant que peuples ou nation.

En cette période de covid, on le sait, les transhumanistes sont à la manœuvre, faisant pression par tous les moyens sur les gouvernements un peu partout dans le monde afin de modifier les lois éthiques pour les conformer à leurs objectifs démoniques. C’est aussi à cette pression infâme que cède Monsieur Talon au Bénin. Si bien, que mon cher Pancrace, je me contenterai de te répondre par un QR Code ( Questionnement rhétorique codé) en disant : qu’avons-nous à nous étrangler de ces lois d’essence étrangère à nos cultures et à nos préoccupations les plus urgentes dans un état qui n’a que les apparences d’un état de droit ?

Binason Avèkes

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