
L’annonce des résultats de l’étude par le Conseil constitutionnel des dossiers de candidatures à la Présidentielle d’Octobre prochain déposés à la Commission Électorale Indépendante (CEI), a été faite ce lundi soir.
Quatre candidats ont été retenus et tous les autres ont été éliminés de la course pour des raisons que la cour a détaillées
Ainsi les candidatures de Marcel Amon Tanoh, Albert Mabri Toikeuse, Gnamien Konan et Mamadou Koulibaly ont été rejetées pour des non conformités dans les parrainages (1% de l’électorat dans au moins 17 Régions, ndlr).
Les dossiers de Guillaume Soro et Laurent Gbagbo ont eux, sans surprise, été jugés irrecevables, après une longue démonstration du Magistrat, car ils ne figuraient pas sur la liste électorale pour cause de condamnation.
Pour Laurent Gbagbo, entre autres raisons, Mamadou Koné a annoncé, qu’en qualité d’ancien chef d’Etat, Membre de droit du Conseil constitutionnel, sa non renonciation à ses fonctions dans les délais, contrairement à Bedié qui l’a fait en 2004, l’aurait également écarté de toute candidature.
Seuls les dossiers de candidature du candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan, du RHDP, Alassane Ouattara, du PDCI, Henri Konan Bedié, et de l’indépendant, Kouadio Konan Bertin, ont été jugés recevables.
Pour le cas d’Alassane Ouattara, qui a agité une partie de l’opinion, le Magistrat a expliqué qu’entrant dans une nouvelle Constitution (3eme République, ndlr), ce dernier, candidat de dernière minute après le décès d’Amadou Gon (candidat d’alors désigné, ndlr), pouvait briguer un nouveau mandat.
Alan Basilegpo
