Après sa dernière aventure électorale minable, le ci-devant maire de Cotonou, M. Léhady Soglo s’est lancé à corps perdu – l’avez-vous remarqué –  dans une opération de communication tous azimuts à finalité existentielle. Manière de se poser pour noyer le poisson d’un passé électoral ignoble. Il ne se passe de jour où une certaine presse à la solde ne résonne du bruit de publireportages bidons dont il se fait pince sans rire le héros.  Déclaration dérisoire par-ci, lancement de projet ridicule, mendicité internationale par-là, réunion municipale faussement dramatisée, messages creux. Bref, c’est le branle-bas médiatique, comme si la ville de Cotonou dont il a hérité  était la seule ville du pays.

En somme, le baudruche dégonflé essaie de se redonner de l’air aux yeux de la conscience nationale décillés sur son inconséquence  monumentale, son oligophrénie béate, sa médiocrité critique, son irresponsabilité congénitale, sa légèreté éthique et patriotique.

Le plus triste dans tout cela c’est que, après avoir tenté de vendre l’espoir de tout un peuple, le vendeur de logo se refait une santé morale au frais de ce même peuple.

Mais il faut être un vrai demeuré pour tenir le peuple dupe de cette imposture.

Aminou Balogun