On voit mal les Vietnamiens ou les Algériens amener dans leur arène présidentielle un homme — dût-il s’appeler Boudiaf ou Nguyen, qui la menacerait de son obscénité néocoloniale comme le fait Zinsou, assisté d’une cohorte de traitres congénitaux ou opportunistes. La raison en est que, contrairement au Bénin où elle a été grosso modo octroyée, l’indépendance de ces deux ex-colonies françaises a été arrachée dans le sang et le sacrifice de tout un peuple.
Ici, ( à l’image) le descendant des Princes du Danhomè accueille avec alacrité et sans états d’âme un étranger politique, comme jadis son ancêtre traficotait avec les Dodds et les Ballot, après la trahison de Béhanzin…
Ahoponu Bodolo