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Le Bénin est un pays vraiment curieux ; c’est la classe politique elle-même qui, par ses agissements et ses mœurs, prédispose le pays à l’influence coloniale. De la part d’un pays dont l’un des grands Héros s’appelle Béhanzin, c’est vraiment triste et consternant à la fois.
En effet, voici un pays dans lequel, après s’être ignorés ou regardés en chiens de faïence dans le meilleur des cas, ou dans le pire des cas, combattus sournoisement ou ouvertement, les partis politiques, attendent la veille de l’élection présidentielle pour convoler en une obscure alliance visant à porter un candidat au pouvoir. Les ennemis d’hier deviennent des alliés de circonstance et de dernière minute. Et ce, comme on l’a vu depuis le début du Renouveau Démocratique, pour le malheur de la Démocratie, de la Gouvernance politique et de l’autonomie nationale.
En 2006, c’était Wologuèdè, résurrection d’un concept ambigu des années Ahomadégbé, Maga, Apithy, âge d’or de l’instabilité politique chronique, caractérisée par le tribalisme le plus grégaire, qui ne faisait pas de quartier à la région sans même parler de la nation.
En 2011, Yayi Boni n’a pas eu besoin de ce concept régressif pour s’arroger un second mandat. Imbu de sa puissance présidentielle, il y est allé par le chemin frauduleux et autoritaire d’un holdup électoral de sinistre mémoire. Maintenant à la veille des élections de 2016, le carnaval des charognards et des chacals est ouvert à nouveau. Il se cherche un nom pour installer son rite, instaurer son ordre infâme.
Comment appellera-t-on l’Alliance farfelue FCBE+PRD+RB qui se prépare en vue d’élire un Français à la tête du Bénin ? Yovoguèdè ?
Aminou Balogun
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1- Ce n’est pas patriotique de dénier et de renier un compatriote de sa nationalité à cause juste de son teint métissé et de sa maman française. Et que nous sachions tous, c’est le pays et la nationalité du père géniteur qui fait office 1er de nationalité de la filiation. Et nous savons tous que la Famille ZINSOU est bien béninoise de souche. Quid du fils Lionel donc ? À chacun de faire son examen de conscience et par logique et intelligence, de répondre.
2- Si l’alliance Fcbe-Prd-Rb peut nous faire élire le meilleur des candidats comme Président de notre pays en 2016, qui ça gênerait ? Si ce n’est que ceux qui n’aiment pas le Bénin. Et que veut le peuple ? Si ce n’est que la paix et l’unité nationale dans le développement, la croissance et la prospérité partagée !
Lire plutôt : le pays et la nationalité qui font……. (le reste sans changement)
Tout est dit dans cette opinion. L’argumentaire construit pour rejeter Lionel Zinsou me paraît simpliste, puéril et sans fondement.
J’aimerais demander à Mr Balogoun, quels sont les critères pour être un Béninois de plein droit. La diaspora béninoise a-t-elle encore tous ses droits de citoyen du Bénin ? Objectivement, l’amour que l’on a pour son pays est un élément essentiel pour prétendre le diriger un jour.
Lionel Zinsou est béninois et aime son pays comme d’autres métis.
Pour ma part, nous devons poser le vrai débat: comment construire un pays uni et lui donner les moyens de son développement? La jeunesse sans emploi attend beaucoup.
Vous faites de la diversion et de la distraction. Vous posez des problèmes qui ne sont pas ce qu’on dit ici Avez-vous jamais vu quelqu’un combattre Jerry Rawlings du Ghana parce qu’il est métis? Personne ne s’en prend ici à un métis. L’idée c’est que la loi de composition politique doit être une loi interne. ça veut dire que les gens qui veulent être présidents du Bénin doivent être des hommes politiques confirmés du pays, qui ont fait leur preuve dans le pays en tant que tels. Si un métis ou une personne de la diaspora veut devenir président, il n’a qu’à rentrer dans le pays et mettre la main au cambouis. Il faut qu’en moyenne, le paysan du fin fond de Materi ou de Azovè sache au moins qui il est, qu’est-ce qu’il lui veut. Il doit y a voir aussi une section du pays dont il relève du terroir, au sens culturel et linguistique du terme. Mais la logique qui consiste à venir se placer dans le ciel comme un aigle inconnu et fondre sur la proie est inacceptable : à jamais ! Si Zinsou veut faire de la politique au Bénin, s’il veut aider le Bénin, il n’est pas obligé d’être président d’un, et de deux, s’il veut être président, il peut commencer déjà à être maire de Cocotomey, et dans dix ans on avisera… Pourquoi dans ce pays bénin où beaucoup de gens se croient malins, on méprise à ce point l’expérience et on ne veut pas tirer des leçons du passé. On a pris Yayi Boni sans le connaître, sans qu’il ait jamais fait la politique auparavant, et le résultat est là sous nos yeux : calamiteux. Et comme si cela ne suffisait pas, nous voilant la face dans un enthousiasme amnésique et aveugle, nous amenons un type qui concentre de façon exponentielle tous les défauts rédhibitoires de Yayi. Ce n’est pas une question de métis ou de manque de respect pour un compatriote. Il ne faut pas détourner la problématique de ce combat avec des raisonnements manichéens et faussement culpabilisants.
Vous faites de la diversion et de la distraction. Vous posez des problèmes qui ne sont pas ce qu’on dit ici Avez-vous jamais vu quelqu’un combattre Jerry Rawlings du Ghana parce qu’il est métis? Personne ne s’en prend ici à un métis. L’idée c’est que la loi de composition politique doit être une loi interne. ça veut dire que les gens qui veulent être présidents du Bénin doivent être des hommes politiques confirmés du pays, qui ont fait leur preuve dans le pays en tant que tels. Si un métis ou une personne de la diaspora veut devenir président, il n’a qu’à rentrer dans le pays et mettre la main au cambouis. Il faut qu’en moyenne, le paysan du fin fond de Materi ou de Azovè sache au moins qui il est, qu’est-ce qu’il lui veut. Il doit y a voir aussi une section du pays dont il relève du terroir, au sens culturel et linguistique du terme. Mais la logique qui consiste à venir se placer dans le ciel comme un aigle inconnu et fondre sur la proie est inacceptable : à jamais ! Si Zinsou veut faire de la politique au Bénin, s’il veut aider le Bénin, il n’est pas obligé d’être président d’un, et de deux, s’il veut être président, il peut commencer déjà à être maire de Cocotomey, et dans dix ans on avisera… Pourquoi dans ce pays bénin où beaucoup de gens se croient malins, on méprise à ce point l’expérience et on ne veut pas tirer des leçons du passé. On a pris Yayi Boni sans le connaître, sans qu’il ait jamais fait la politique auparavant, et le résultat est là sous nos yeux : calamiteux. Et comme si cela ne suffisait pas, nous voilant la face dans un enthousiasme amnésique et aveugle, nous amenons un type qui concentre de façon exponentielle tous les défauts rédhibitoires de Yayi. Ce n’est pas une question de métis ou de manque de respect pour un compatriote. Il ne faut pas détourner la problématique de ce combat avec des raisonnements manichéens et faussement culpabilisants.