
Le Ministre malien des affaires étrangères par intérim, le Colonel Abdoulaye MAIGA a fait à la 77 session des Nations unies un discours fort attendu par l’opinion africaine et panafricaine ; ce discours implacable de vérité, rigoureux et résolument factuel tombe à pic, au plus fort de l’adversité réactionnaire et néocoloniale dont le Mali est l’objet depuis plusieurs mois pour avoir choisi la voie de l’honneur, de la dignité et de la libération. Le discours du Colonel Maïga n’a pas eu peur de dire des vérités, des vérités strictes, des vérités pures et simples ; c’est un discours qui, à ce haut niveau international, une fois n’est pas coutume, donne des coups de pied dans la fourmilière françafricaine, un discours qui met des points sur les I, beaucoup de points sur beaucoup de I, à la limite du tréma…
Si vous êtes violé et n’en dites rien, vous taisant de honte ou de soumission, le violeur continuera son œuvre au noir ni vu ni connu. Le Mali semble avoir bien compris ce principe de divulgation, qui met a nu les manigances du néocolonialisme français, les expose à la face du monde. Afin que la France cesse de jouer les capitales de l’Amour, des Parfums et des Droits de l’homme le Jour, tandis que la nuit elle s’en donne à cœur joie de violer, de piller, et de cracher sur les Africains et l’Afrique, considérée par elle comme un continent « sans histoire » peuplés de sous-hommes, bons à servir les Blancs, les vrais hommes, véritables enfants de Dieu…
« Un puissant discours monumental pour le RESPECT de la DIGNITÉ HUMAINE DES AFRICAINES et AFRICAINS, considérés comme des êtres inférieurs à dominer conformément au _Code Noir_ et la banalisation du racisme anti-Noir« .
Un discours que tous les Africains doivent écouter :

La colonisation c’est avant tout et par-dessus tout la fabrication, l’imposition et la naturalisation d’un narratif : les Noirs sont ceci, les Africains sont ceci, les Blancs sont cela, les Européens, cela. Gbagbo un dictateur, Bongo un sage, etc…
Nous devons ruiner le narratif colonial qui peut permettre à un Macron de dire pince sans rire qui est junte, et qui est démocratie en Afrique, ou à un Ouattara – violateur de constitution et troisième mandataire éhonté – de venir donner des conseils sur l’organisation des élections démocratiques au Mali ; et nous devons mettre en place notre narratif. Devant la 77éme session des nations unies – quand bien-même cette organisation est crapuleusement au service des Blancs — l’historique discours du premier ministre malien, le colonel Maïga, participe de cette nécessaire déconstruction du narratif suborneur des occidentaux et de la construction très attendue du narratif africain