Ukraine : de quoi Parlons-nous ?

  1. Les États-Unis et leurs alliés européens ont pas à pas quasiment encerclé la Russie de bases militaires.
  2. Ceci en violation d’une entente à rester à distance raisonnable de la Russie
  3. Les États-Unis et leurs alliés n’accepteraient jamais que la Russie vienne installer des bases au Mexique ou à Cuba. Ils prendraient cela pour une provocation !
  4. Leur dernière cible est l’Ukraine, qu’ils essaient de phagocyter selon une stratégie en plusieurs phases dont la première a été une intervention politique crapuleuse appelée Révolution de Maïden.
  5. L’Ukraine et la Russie c’est comme la langue et les dents dans la bouche : il leur arrive de se chamailler, mais ils sont inséparables génétiquement, historiquement. L’Ukraine est le cœur historique de la Russie ; et vouloir arracher à la Russie ce cœur est à la fois pervers et cynique.
  6. Or cette perversité est présentée par l’Occident comme un droit et une évidence.
  7. En clair, l’Occident pousse des cris d’orfraie aujourd’hui parce qu’il n’entend pas que la Russie n’entende pas se laisser avoir dans un piège militaire gros comme le nez au milieu de la figure.
  8. Ne parlons pas d’invasion ou de non respect de l’intégrité territoriale d’un état souverain, vices dont la Russie n’a ni le monopole ni la primeur historique, et que les USA et leurs alliés ont érigés en hobbies géopolitiques.
  9. Comment comprendre que les Occidentaux, au nom de principes qu’ils passent le plus clair de leur temps à violer, s’indignent qu’une puissance nucléaire de la taille de la Russie — la première armée du monde tout au moins sous ce rapport — n’entende pas se laisser piéger ?
  10. En clair, les Occidentaux sont en train d’exiger de la Russie et sont prêts à faire une guerre pour quelque chose que la Russie ne peut pas exiger d’eux et qu’ils considéreraient le cas échéant comme un casus belli
  11. Enfin, quand on y pense, c’est fou ! De quoi parlons-nous ?

Aminou Balogun

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