
Nombre d’opposants d’Afrique francophone qui accusent leurs dirigeants de dictature, — souvent non sans raison — dans le désespoir, se tournent volontiers vers la mère patrie, la France, considérée comme un parangon universel de démocratie et des droits de l’homme, pour demander asile, secours voire sanction contre leurs oppresseurs présumés. Mais avec la dictature de Macron – le président sous lequel on a arraché des mains, éborgné des manifestants et emprisonné des dizaines d’autres – qui vient encore une fois de se rappeler au souvenir de ses compatriotes par ses décisions tyranniques sur la vaccination et le pass sanitaire, on se demande vers quel papa néocolonial nos passionnés de référence extérieure vont-ils se tourner. Au train où vont les choses, ils ont plus vite fait d’aller se plaindre au Tadjikistan ou en Chine. Face à cette situation, ces hétéronomes politiques n’ont qu’une alternative : Prier pour que le jeune dictateur Macron dégage, ou prendre acte de leur orphelinat référentiel.
Aminou Balogun
