Covid : Signes d’une Triste Époque

A partir d’une autre approche, on peut suspecter que Covid est sans doute le nom de code d’une époque insensée.

Déjà un premier signe est que les média évitent de faire référence au mot Covid ; car ils savent que les gens en sont lassés, et n’y croient plus, alors ils ont changé de référent : c’est « le variant delta » érigé en épouvantail. Cette préparation du terrain permet aux politiques de justifier le rouleau compresseur des suppressions de libertés individuelles et humaines fondamentales dans un pays comme la France.

Mais l’autre signe est plus médiatique que linguistique. En fait, il y a un grand nombre de gens aux idées sensées, lucides et pertinentes dans leur analyse de la situation sanitaire qu’on a vu émerger sur les réseaux sociaux au début de la pandémie. Déjà c’était assez intrigant de voir que ces gens malgré la qualité de leurs discours et leur objectivité, malgré aussi le sérieux de leurs analyses n’apparaissent jamais sur les plateaux de télés ni de radios dominants. Et quand ces gens ont essayé, profitant de la liberté d’expression qu’offraient certaines plateformes comme Youtube, de se faire entendre, peu à peu, ils ont été éliminés de Youtube : par discrimination algorithmique paramétriquement définie ou même par censure pour des vétilles impensables dans une époque sensée. C’est dire que l’État de droit, en Occident, et particulièrement en France sous Macron a tiré sa révérence en tant que tel et a – entre mensonges et oukases– viré vers le modèle autoritaire ou dictatorial des pays comme la Chine, le Tadjikistan, le Pakistan  ou l’Arabie saoudite.

Cette soumission des médias aux politiques, ce rapport ancillaire au mépris de la vérité, de la justice et de l’objectivité, et surtout la chasse aux sorcières dans un état de droit prouvent si besoin en est que Covid est peut-être le nom de code d’une triste époque ; époque insensée où un pays comme la France ne rougit plus de prendre pour modèles des pays comme la Chine ou le Pakistan dont on sait tout le grand bien qu’ils pensent des libertés individuelles et des droits fondamentaux de l’homme, et le traitement de choix qu’ils leur réservent au quotidien.

Ahandeci Berlioz

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