Covid-19, Guerres et Folie Tenace

La plupart des nations savent que la guerre a du bon. La Corée du Sud ou le Japon ne seraient pas là où elles sont aujourd’hui si elles n’avaient pas fait ou subi des guerres effroyables — à l’échelle sous-régionale ou mondiale. Le plan Marshall, un programme américain de prêts accordés aux différents États de l’Europe pour aider à la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, a contribué de façon décisive au redressement de l’Europe et en retour à la croissance de l’économie américaine.

Bref, les exemples sont légion qui illustrent cette vérité historique. Mais le problème est que depuis plus d’un demi-siècle, en raison de la monstruosité des « progrès » en matière d’armement, qui en rendent l’éventualité suicidaire, les guerres engageant les grandes nations et les moyennes ont du plomb dans l’aile. Privé de guerre, le cycle économique global commence à battre de l’aile. Les grandes nations s’inquiètent et s’ennuient ; rien de tel qu’une bonne guerre  pour relancer l’économie en proie à des crises larvées. Les petites guerres de pillage qu’on impose à l’Afrique noire n’y suffisent pas ; les guerres prétendument menées contre le terrorisme tournent en rond en raison de leur nature incestueuse – car ce sont les mêmes qui prétendent lutter contre le terrorisme qui, en sous-main, le suscitent ou le ressuscitent au gré de leurs intérêts.

Pour toutes ces raisons, et de nouvelles liées aux évolutions technologiques – cybernétiques et biologiques entre autres —  les nations, sous la houlette de grands acteurs financiers et industriels, après concertation entre elles et dévolution des tâches et prérogatives sur le modèle léonin de l’appartenance au Conseil de sécurité des Nations Unies, ont décidé de lancer une guerre mondiale contre les peuples du monde. Le nom de code de cette guerre mondiale tant désirée est Covid-19.

Le premier code de gestion de cette guerre est médiatique : toute personne qui se pique de s’interroger sur elle, de questionner ses tenants et ses aboutissants, résiste au rouleau compresseur des libertés ou à la camisole de force de la pensée unique qu’elle instaure est étiquetée complotiste et subit les rigueurs d’une loi de lynchage médiatique et juridique implacable. Traités comme des fous sur le mode funeste du soviétisme, certains de ces résistants subissent l’internement psychiatrique d’office.

La guerre chamboulera l’économie mondiale, à commencer par celle des pays riches dont elle masquera la crise larvée qui les guettait. Elle sera l’occasion d’instaurer un gouvernement mondial, avec contrôle intégré des populations. La question démographique considérée comme une menace planétaire par les pays riches – parce qu’elle hypothèque leur chance de continuer à piller les pays pauvres qui n’ont pour arme défensive que la croissance démographique – sera réglée à travers les stérilisations par des vaccins régionalement spécialisés, mais aussi les assassinats de masse déguisés, différés, déniés ou euphémisés qui résulteront des campagnes de vaccination menées à tambour battant, sous chantage ou diverses pressions.

Cette guerre sera d’autant plus victorieuse que les peuples, nourris au lait de l’individualisme numérisé, au lieu de s’unir et de se révolter contre ce crime contre leur humanité, se soumettront comme moutons de Panurge aux injonctions et désidérata de la clique des milliardaires psychopathes qui en sont les instigateurs.

En ce qui concerne l’Afrique noire où le volet stérilisation de cette guerre prend toute son importance, un constat est clair. Dans un premier temps, l’Afrique est apparue comme ayant résisté aux ravages de la guerre qui se sont concentrés surtout dans les pays occidentaux. Mais chacun a vu qu’un détachement de l’armée du Covid-19 a été prépositionné en Afrique du Sud, le seul pays de l’Afrique noire, où le virus fait rage mystérieusement.

Le concept de variants qui a été  suggéré par le professeur Raoult qui les a prévus, étudiés,  et annoncés avant tout le monde a été très vite approprié par les tenants de la guerre – c’est d’ailleurs la seule concession qu’ils aient faite à l’illustre professeur. De cette caractéristique des coronavirus, le système en avait besoin pour lutter contre la lassitude que deux années voire trois ou quatre de guerre  ne manqueront pas de susciter dans les esprits. Ainsi, après le virus initial, toute une série de variants sont brandis à longueur de temps pour faire peur aux populations et continuer de faire régner sur eux la terreur sous la serre pernicieuse de laquelle la tourbe infecte des généraux de l’ombre continueront d’avancer leur funeste agenda.

Après avoir vacciné les populations des pays occidentaux, le système se tournera vers l’Afrique noire. On fera grand bruit sur la diffusion exponentielle du virus sur tout le continent à partir de son foyer sud-africain fétiche. Si le variant Delta qui fait la vedette actuellement continue d’avoir le vent en poupe, so be it ; sinon, on concoctera un variant typiquement africain, avec un nom bien de chez nous qui fera le boulot de la terreur contre laquelle la vaccination sera le recours miraculeux.

Tout le monde a remarqué la bêtise ou la soumission des dirigeants africains, malgré la bonne tenue relative du continent dans cette prétendue pandémie. En dépit des cris d’orfraie des médias à la solde du système, la maladie nommée covid ne tue pas tant que ça, la mortalité est faible à l’échelle mondiale, et encore plus faible en Afrique, continent dont la population est jeune, alors que les victimes du covid sont surtout des personnes de plus de 75 ans ! Dans cette affaire, il semble que, comme toujours, les Africains n’ont pas leur mot à dire, et le bon sens a déserté le forum.

L’une des curiosités du covid est que depuis deux ans qu’ils sévit, l’Occident, en dehors de la solution vaccinale, n’est pas capable de proposer une manière simple de la soigner. Il ne se soucie pas de soigner le covid, et on y combat avec passion toute personne qui propose un protocole de soin. L’armée des médecins a été mise à la retraite d’office et ce sont les chefs d’État et les politiques qui s’occupent de la maladie. Mais quelle est cette maladie qui intéresse plus les politiques que les médecins ? Quelle est cette maladie qu’on ne soigne pas mais contre laquelle seuls les vaccins sont brandis ? Mais quelle sont la rationalité et la justice impliquées dans le fait qu’on fasse confiance les yeux fermés à des vaccins concoctés à la hâte et pour la plupart suivant des concepts inédits alors que plus d’un médicament proposé pour soigner la maladie et en usage depuis des décennies a été rejeté au motif de ses effets secondaires présumés ?  

C’est avec cette même logique aberrante qu’on traite l’Afrique en la forçant à se vacciner contre une maladie qui ne tue que peu ou pas  sur le continent alors que personne ne dit rien des fléaux qui comme la faim ou la malaria tuent un demi-million de gens chaque année dont la majorité sont des enfants. Mais on retrouve la logique occulte de ces choix lorsqu’on comprend que le silence sur la malaria qui tue va de pair avec la vaccination qui stérilise ou tue : dans tous les cas ce sont des facteurs de réduction de la population.

Telles sont brièvement décrits les tenants et aboutissant d’une guerre qu’on n’a pas le droit de dénoncer si l’on ne veut pas être traité de fou. Mais comme aimé Césaire, nous autres Africains avons tout intérêt à revendiquer notre folie tenace !

Aminou Balogun

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