Covid-19 : Au nom du Mythe de l’Infodémie, l’Onu va à l’Assaut des Anti-vaccin et des Hétérodoxes

Au nom de la lutte contre ce qu’elle appelle l’infodémie, l’Onu n’y va pas par le dos de la cuiller. Par la voix de son secrétaire, l’Organisation appelle les Etats à  lutter activement contre ce qu’elle étiquette « les informations fausses et trompeuses ».

Le même message est relayé par ses agences et la FICR qui appellent également « toutes les autres parties prenantes – y compris les médias et les plateformes de réseaux sociaux à travers lesquels la mésinformation et la désinformation sont diffusées, les chercheurs et les technologues capables de concevoir et de construire des stratégies et des outils efficaces pour répondre à l’infodémie, les dirigeants et les influenceurs de la société civile – à collaborer avec le système des Nations Unies, avec les États membres et entre eux, et de renforcer encore leurs actions pour diffuser des informations exactes et empêcher la propagation de la mésinformation et de la désinformation ».

Après avoir implicitement installé le mythe de la mésinformation et de la désinformation assigné au démon nommé infodémie, l’ONU, la plus démoniaque des organisations internationales que la terre ait jamais portée, s’en donne à cœur joie de les diaboliser sans les définir, sans avouer qu’elle et ses agences font partie du fléau qu’elle dénonce.

Les informations fausses et trompeuses, dit-elle, peuvent nuire à la santé physique et mentale des gens ; augmenter la stigmatisation; menacer de précieux gains de santé ; et conduire à une mauvaise application des mesures de santé publique, réduisant ainsi leur efficacité et mettant en danger la capacité des pays à arrêter la pandémie.

« La mésinformation coûte des vies. Sans la confiance appropriée et les informations correctes, les tests de diagnostic restent inutilisés, les campagnes de vaccination (ou les campagnes de promotion de vaccins efficaces) n’atteindront pas leurs objectifs et le virus continuera de prospérer », soulignent les agences onusiennes et la FICR.

Quand la science est en train de se faire, bien malin qui pourra, du haut de sa tour de verre, donner des sentences sur ce qui est une fausse information, et jusqu’à quelle profondeur, le respect de cette démarcation, creusera la tombe de la liberté d’expression.

Un exemple simple ; en France, en février 2020, au début de la pandémie, le gouvernement et ses porte-parole assermentés proclamaient à tue-tête que le masque est inutile voire nuisible. Trois mois après, le masque devient obligatoire. Que ferait l’Onu entre temps ? Qui condamnera-t-elle ? Où est la mésinformation ? Celui qui aura fait une vidéo pour dire en février 2020 que le masque est utile ? Ou celui qui en Août soutiendra le contraire ?

Cette campagne de l’Onu sous le prétexte de lutter contre ce qu’elle appelle infodémie est à la fois inquiétante et révoltante. Elle est inquiétante parce que l’ONU n’a jamais brillé par sa probité par le passé. Elle est l’organisation qui  a donné son quitus à l’invasion de l’Iraq par les Américains et à l’assassinat du valeureux leader Arabe Saddam Hussein, action menée sur la base de fausses informations et qui a fait plus de 100 000 morts. Elle est aussi la même organisation qui a donné son quitus à l’invasion de la Libye par la France sous couvert de l’Otan, là aussi avec des objectifs et des résultats similaires, assassinat d’un héros de l’indépendance africaine, Kadhafi. C’est la même organisation qui, dans la passivité abracadabrante de ses agents et responsables, a vu et laissé commettre le génocide du Rwanda qui a fait 800.000 morts et dans laquelle, alors qu’elle est très engagée, l’ONU n’interroge pas la responsabilité de la France. C’est la même organisation qui ferme les yeux sur le néocolonialisme dont l’Afrique est l’objet de la part des Occidentaux et plus particulièrement la France, qui arnaque ses colonies depuis 60 ans par le CFA, et leur impose sa domination politique.

Cette campagne de l’Onu est révoltante  car, elle trahit la mainmise de certains milieux et personnalités financiers  bien connus sur ses organisations, dans le but de réaliser un agenda de contrôle de l’humanité et de la démographie humaine qui leur est cher. Sa posture qui part de la naturalisation des bienfaits de la vaccination contre le Covid, une maladie que nul ne maîtrise, et un vaccin qui se fait dans l’urgence – à moins qu’elle ne soit déjà faite avant même le début de la pandémie – Sa position vaccino-centrique, qui considère que seul le vaccin est le remède au covid-19 est pour le moins suborneuse et révoltante, car elle tient du consensus frauduleux et participe de l’infodémie que l’ONU prétend combattre.

Aminou Balogun

Publicité