Un responsable de la Commission Indépendante sur les Pratiques de Corruption et autres infractions Assimilées (ICPC) a déclaré que les Nigérians versent environ 400 milliards de nairas par an à titre de pots-de-vin pour obtenir des services publics.
Le chercheur principal de l’Académie anticorruption du Nigéria (ACAN), le bras de recherche et de formation de l’ICPC, Suleiman Suleiman, a déclaré ceci mardi.
Suleiman a déclaré que 32,3% des usagers de services nigérians versent un pot-de-vin dans des secteurs / services clés et des régions.
Il a cité les données de PricewaterhouseCoopers (PWC) 2016 selon lesquelles la corruption effacerait 37% du PIB du Nigéria d’ici 2030.
Il a en outre cité les conclusions de PWC selon lesquelles le PIB du Nigéria augmenterait jusqu’à 534 milliards de dollars s’il réduisait la corruption à un niveau minimal.
Quand les pots-de-vin qui ne sont que les actes de corruption ordinaires s’élèvent à 400 milliards de nairas, — soit un peu moins de la moitié du budget béninois — qu’en serait-il des gros détournements des cadres, hommes d’affaires, ministres et autres hommes politiques de tout poil ? Dieu sauve l’Afrique, à commencer par sa plus grande nation ( tout au moins en termes démographique et PNB — car en dehors de ces chiffres pompeux et sans pertinence hérités du passé, on se demande vainement où est la grandeur du Nigeria ?)
Adekoya Badero