
Dans la soi-disant émergence économique et sociale du Rwanda, proclamée urbi et orbi à grands renforts de propagande, il y a à la fois un discours, une idéologie et des faits.
Le discours est celui d’une spécificité ethnique implicite paradoxalement mise à l’honneur par le génocide et verrouillée dans sa crypte victimaire.
L’idéologie est celle, politique, d’une alliance objective avec les pilleurs historiques de l’Afrique, ses prédateurs Occidentaux au club desquels le Rwanda est heureux et fier d’adhérer.
Enfin, les faits qui sont ceux du pillage éhonté et sans états d’âme d’un pays africain – l’un des plus vastes et les plus riches du continent – par un autre état africain – l’un des plus petits du continent. Ces faits, dans leur forme même étayent le discours et l’idéologie, et la boucle est bouclée.
Aminou Balogun
