Lekan Daramola, l’Homme qui Trancha le Débat de sa Responsabilité

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Lekan Daramola, un Nigérian de 34 a jugé bon sauver sa dignité et cesser de faire objet de honte en coupant son sexe, l’arme de ses crimes de viol récurrents. Sa dernière victime avait 12 ans.
L’homme a été pris en flagrant délit de viol de la fille de son propriétaire. Averties par les cris de détresse de sa victime, la foule ainsi que la police ont attrapé sur le fait Lekan Daramola qui a eu droit à une parade publique dans la ville. Ses voisins ont reconnu en lui un pédophile invétéré, récidiviste qui, à les en croire, a besoin d’une bonne leçon pour prendre conscience de sa déviance.
L’année précédente, l’homme avait été surpris dans une tentative de viol d’une vendeuse ambulante et fut battu presque à mort, dans la tradition de vendetta de rue du Nigeria
Lekan Daramola qui en avait assez du démon du viol, saisit le moment opportun de sa solitude carcérale pour se trancher le sexe avec un couteau bien aiguisé.
Après quoi il poussa un grand cri qui attira la sécurité dans sa cellule où il fut trouvé dans une mare de sang, geignant sous la douleur de sa blessure. Motif énoncé de son geste : « c’était le seul moyen d’en finir avec le démon du viol ».
Certes un proverbe yoruba dit que se couper la tête n’est pas le meilleur remède contre les maux de tête. Mais tout de même voilà au moins un homme qui assume la responsabilité de ses crimes. Si nos hommes politiques qui pillent les caisses de nos États depuis 50 ans, au lieu de donner dans la diversion et le dilatoire, devaient suivre l’exemple de Lekan Daramola, en s’administrant une punition performative du même genre alors, nos pays retrouveront sans nul doute la voie du salut dont ils se sont écartés depuis l’indépendance, pour le plus grand bonheur de nos peuples.
Binason Avèkes

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