
Pris à parti par les manifestants qui ne veulent pas de sa loi forcée sur la retraite à 64 ans, Macron arc-bouté sur ses ergots de Monsieur je-sais-tout donne la définition suivante de la démocratie : « la démocratie c’est dire ce qu’on va faire et faire ce qu’on a dit” . Sous-entendu, il aurait prévenu les Français que la retraite à 64 ans faisait partie de son programme nonobstant quoi ceux-ci auraient voté pour lui en toute connaissance de cause.
Laissons de côté le stratagème éculé du barrage à l’extrême droite, cheval de Troie par lequel il a accédé à la présidence en 2017 et dont il a à nouveau profité ou abusé en 2022 A considérer la définition de la démocratie donnée par Macron, le moins que l’on puisse dire est qu’elle colle bien à certains hommes politiques dont on était censé penser qu’ils étaient tout sauf démocrates. Tenez, par exemple Hitler ; celui-ci a écrit Mein Kampf en 1924, livre discours-programme dans lequel il a détaillé son projet politique à la fois guerrier, suprématiste, nationaliste, antisémite et raciste. Et une fois arrivé au pouvoir dans les conditions que l’on sait, Hitler n’a eu de cesse d’appliquer ce programme, de faire ce qu’il avait dit. Donc selon Macron et sa conception tout à fait originale de la démocratie, le Führer serait un parangon de la démocratie ? Dans ce cas, Macron serait en toute logique un apprenti démocrate…
Ahandeci Berlioz
