
Voilà ce que l’on peut lire sur le site de l’ONU, ce cheval de Troie de l’Occident raciste et impérialiste. Mais tout le monde sait que l’enfer est pavé de bonnes intentions ; outre la foi têtue dans le principe de vaccins préparés à chaud et sans recul suffisant pour en juger de la balance bénéfice/risque, cette générosité pseudo-humaniste de l’Occident envers une Afrique qu’il pille et affame par ailleurs laisse sceptique.
Réduire la population africaine à sa portion congrue de telle sorte qu’elle n’ait plus à réclamer son dû dans les immenses ressources du continent sur lesquelles les Blancs ont jeté leur dévolu, est loin d’être un noir scénario de science fiction. Et pour ce faire, le vaccin — comme ils l’ont déjà fait avec des contaminations meurtrières comme Ebola, Sida, etc– est la voie royale, ni vu ni connu. En Afrique du Sud, les Blancs, au temps fort de l’apartheid, l’ont déjà essayé en empoisonnant les bières qui rendaient stériles les hommes. Vous inoculer le mal au moment même ou on prétend vous faire du bien, voilà qui ne dépareille pas avec les méthodes diaboliques des Blancs…
Après avoir espéré longtemps que le paludisme décimera la population africaine, après l’avoir posé comme un paramètre de contention démographique, voilà que les Occidentaux changent de braquet, se font plus malicieux et décident de faire montre d’une supercherie pour atteindre plus radicalement leur objectif : sous prétexte de vacciner, inoculer le poison de la stérilisation à toute une génération ! Car quoi, depuis quand aiment-ils l’Afrique pour contribuer généreusement à enrayer un fléau qui en décime la population depuis la nuit des temps ? D’où vient ce coup de foudre pour l’Afrique, chez des gens qui se plaignent jour et nuit de l’excès de sa natalité ?
Les Africains qui, avec un zèle idiot, abusent de ce commerce avec le diable, comme du temps de l’esclavage, devront en assumer aussi la responsabilité historique…
Aminou Balogun
