Ukraine: la Guerre, quoi qu’il en Coûte


La guerre, au prix de lourdes privations et des pénuries à n’en plus finir était-elle la seule manière de régler le conflit entre la Russie et sa petite sœur ukrainienne ? Evidemment, la réponse est : « Non! »

La défiance à la Russie, le fantasme de la mettre en échec, voire de l’humilier, par une éventuelle défaite face à l’Ukraine, était-elle la seule voie de résolution de ce conflit fratricide ? Evidemment, la réponse est : « Non! »

Alors, pourquoi, au nom d’une fraternité douteuse, plus idéologique qu’historique, l’UE fait-elle cette option belliciste et s’y enferme aveuglément, obstinément, passionnément, cyniquement ? Pourquoi tout à coup, l’Europe se braque-t-elle contre la Russie tenue pour l’ennemie européenne numéro un, un monstre aux ambitions géopolitiques irrationnelles et inquiétantes, une ennemie pluriséculaire ?

A la vérité ce scénario qui heurte le bon sens, semble réglé comme du papier à musique, et relève d’une option téléologique à la fois courageuse et désespérée.

Choisir de faire souffrir son peuple, le soumettre à des contraintes inutiles, lorsqu’on peut faire autrement, implique qu’on assigne des buts différents à la paix selon qu’on y parvient par le dialogue que par les armes. Accepter de faire souffrir son peuple et se lancer dans une surenchère guerrière obstinée qui attente fortement à son économie et met à mal la vie de son peuple, voilà qui échappe au bon sens. Depuis quand l’Europe est-elle devenue si solidaire au point de placer la souveraineté d’une nation frontalière au dessus du bien-être de ses peuples ? Depuis quand une civilisation qui a construit sa prospérité sur le génocide des autres, leur misère, leur domination implacable et leur réification se découvre tout à coup une âme de solidarité avec une nation qui quoique blanche n’en est pas moins frontalière et jusque-là superbement tenue à distance sinon ignorée de ses peuples ?

Ce choix intrigant est la preuve que la guerre anti-russe n’est pas consécutive à l’invasion de l’Ukraine par la Russie mais qu’au contraire l’invasion de l’Ukraine par la Russie est la conséquence d’une guerre cynique et obstinée, malicieuse et téléologique qui a commencé bien plus tôt, sous la houlette des Etats-unis.

Seule cette hypothèse justifie le choix paradoxal des Européens ; seule elle rend raison de cette posture du « quoi qu’il en coûte », qui n’est pas sans rappeler la gabegie et l’irresponsabilité qui ont marqué en France la calamiteuse gestion du Covid

Ahandeci Berlioz

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s