
Les médias utilisent leur position et leur pouvoir pour imposer des vues qui jurent avec l’esprit d’équité de la Démocratie. Obsédés de manipulation, ils pratiquent à l’envi le deux poids deux mesures et, sous les dehors d’impartialité ou de professionnalisme, agissent dans des intérêts bien compris : ceux d’une classe oligarchique ou des milieux d’argent qui sont pour la plupart leurs propriétaires. Et dans ces combats d’arrière garde farouchement idéologiques, la vérité et la justice, valeurs démocratiques par excellence, sont malicieusement bafouées, au moment même où leurs torpilleurs passent pour de braves démocrates.
Un exemple de ce travers est donné par la campagne menée par l’oligarchie, classe de nantis de tout bord — de la gauche caviar à la droite libérale — sous la houlette de leurs ténors du PS qui ont connu les délices du pouvoir, et qui après avoir conduit le parti au bord du gouffre mènent un idiot combat d’arrière garde. Leurs agitations contre l’union de la gauche réalisée par et autour de Jean-Luc Mélenchon, est pour le moins pathétique. Et pourtant l’adhésion du PS à cette union a été démocratiquement sanctionnée par un vote du conseil national du parti à plus de 62%, jeudi soir. Pour ces honteux ténors de la gauche caviar et leurs médias asservis c’en était trop. Il fallait tout faire pour discréditer cette démarche de bon sens de la direction du PS. Engoncés dans leur posture rance de soi-disant sociaux-démocrates, ils jouent devant leur propre miroir la sinistre comédie de l’honneur offensée et lancent à gorge déployée des rodomontades désespérées.
Le document vidéo ci-dessus montre comment la presse peut selon l’objectif visé tronquer ou inverser le sens d’un événement. La décision de faire l’union de la gauche a été prise et votée au PS à une large majorité de 62% ; au lieu de s’en tenir à ce fait démocratique ou tout au plus en donner un reflet équilibré, le document passe le plus clair de son temps à monter en épingle la résistance des opposants à la décision, leur mécontentement, comme si le verdict démocratique n’avait plus aucun sens ni aucune valeur et que l’essentiel était les états d’âme des perdants…
Et pourtant, ce sont les mêmes qui se livrent à ce jeu qui ne disent rien de la soi-disant victoire à l’élection présidentielle de Macron. Après tout, au premier tour, il n’y avait que 27% de gens qui avaient voté pour Macron. Pourquoi ne passent-ils pas leur temps à monter en épingle les états d’âmes des 72% de Français qui n’ont pas voté pour Macron au premier tour et qui continuent aujourd’hui encore de le rejeter ?
Non, ces chiens ne feraient pas cela, car là n’est pas l’intérêt de leurs maîtres !
Ahandeci Berlioz
