Covid : France, le Plus Grave, c’est…

arce que des soignants qui n’avaient pas hésité à mettre leur vie en jeu pour sauver des malades au temps fort du covid ont, dans une seconde période moins dramatique de cette maladie, selon leur droit au consentement éclairé, objecté à l’obligation de se faire injecter des produits encore expérimentaux et dont aucune partie prenante —  états et fabricants — ne veut assumer la responsabilité d’éventuels effets secondaires, ces soignants, naguère des héros, sont maintenant traités comme des zéros sociaux. Ils sont chassés de leur travail que nombre exerçaient depuis des dizaines d’années, jetés du jour au lendemain à la rue, sans salaire, sans droit aux indemnités, acculés au chantage ignoble et puéril de céder ou de crever.

Le plus grave ce n’est pas qu’une telle injustice, une telle barbarie, une telle inhumanité soit le fait d’un président élu et de son gouvernement ; le plus grave ce n’est pas que ce président et ce gouvernement aient pu recueillir le soutien d’une majorité d’élus dans les assemblées qui se sont illustrées en véritables caisses de résonance ; le plus grave n’est pas que les institutions de surveillance du respect de l’État de droit n’aient trouvé rien à redire à cette démesure dans l’injustice, à cette atteinte flagrante aux droits fondamentaux de la personne humaine.

Le plus grave n’est pas que les partis politiques de gauche qui historiquement et idéologiquement passaient pour les défenseurs de la justice et de la raison se soient illustrés par leur inaction, leur passivité troublante et leur silence de mort.

Le plus grave n’est pas que dans ce grand pays des droits de l’homme, de  savoir, terre historique de grands philosophes et penseurs, le nombre d’intellectuels courageux qui ont osé donner de la voix pour dire haut et fort leur choc et leur désapprobation de cette injustice se comptent sur les doigts d’une main.

Le plus grave n’est pas que les artistes de tout genre de cette vieille terre de culture soient pour la plupart devenus invisibles et aphones, passifs et inertes, même si dans le climat de totalitarisme médiatique qui va de pair avec la violence de l’arbitraire politique ambiante, il ne faut pas sous-estimer la force de la censure, ses effets savamment orchestrés que sont la conspiration de l’inaudibilisation des voix discordantes et  l’invisibilisation des  personnalités dérangeantes.

Non, le plus grave est que la gravité de cet acte d’injustice et d’atteinte à la dignité de l’homme et du citoyen soit acceptée naturellement par des millions de Français, dont on nous dit, pince sans rire et sondage à l’appui, que, à l’instar des chiens qui adorent leur laisse, 60 % adorent le pass sanitaire !

Le plus grave est le silence égoïste de ces  millions de Français passionnés du pass sanitaire, qui estiment qu’en se vaccinant ils ont payé de leur personne et que cela suffit largement pour s’assurer des nuits paisibles, dans une humanité sans encombres du bon côté de l’injustice…

Ahandeci Berlioz Aminou Balogun

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