Covid-19 : Et si le Discours de la Faible Incidence de la Pandémie en Afrique n’était qu’un Contre-Mythe ?

Il se pourrait que la résistance de l’Afrique au Covid soit un mythe de justification et de soutènement du complot en cours. En fait, peut-être que pas plus qu’en Afrique, il n’y a eu en réalité autant de morts par covid qu’affirmé en Occident ; et que la constance ou la faible augmentation du nombre de morts toutes causes confondues en 2020 comparée à la moyenne des morts entre 2017 et 2019, en soit une preuve.

D’ailleurs la même relativisation est à faire dans les pays asiatiques. Pour la Chine, les médias occidentaux ont beau jeu de mettre en doute la fiabilité des informations du gouvernement chinois, mais cette ligne de défense ne tient pas sur la durée. Les cas du Japon et de la Corée — états qui sont dans la mouvance occidentale — sont mis au compte d’une certaine rationalité des mesures adossées à des valeurs de discipline et de solidarité — explication culturaliste s’il en est. Mais tout cela est sujet à caution. Car même, au début de la pandémie, durant la première vague, au moment où en France on jouait à fond la carte du désastre et de la dramatisation, l’Allemagne, fidèle à son sens de la rigueur éthique et de l’efficacité, affichait un taux très bas d’incidence concernant la maladie : que ce soit en ce qui concerne le nombre de contaminés comme le nombre de morts. Les Chiffres allemands étaient alors dans le rapport  de 1/4 voire 1/5 comparés aux  chiffres français annoncés bruyamment sur un mode dramatique par les médias. C’est après ce qu’on a appelé la seconde vague, puis la troisième que l’Allemagne a repris le train du conformisme, sans qu’on ne s’explique comment elle a peu à peu rattrapé la cohorte des autres pays occidentaux. Les Allemands ont-ils été sermonnés par l’état-major du complot, leur a-t-on demandé un plus grand effort de solidarité pour que les pays occidentaux affichent la même façade alarmante susceptible d’accréditer le discours d’une pandémie grave qui nécessiterait ou justifierait les mesures qui se prenaient ?

En tout cas, quand on jette un regard d’ensemble sur le  monde entier, on se rend compte que c’est surtout en Occident ou dans les pays sous leur influence économique et culturelle que le discours dramatique de la pandémie a eu  prise. Car pour ce qui se prépare et qu’il ne faut plus se cacher – le puçage de masse des populations par nanoparticule — les états asiatiques ou totalitaires n’ont aucun état d’âme ni soucis à se faire par rapport à leurs populations culturellement et politiquement dociles. Tel n’est pas le cas des États occidentaux qui, à force d’avoir gavé leurs populations du discours de la liberté, des droits de l’homme et de la personne humaine, ont maintenant du mal à leur expliquer qu’elles ne seront plus maîtresses de leurs corps. Ainsi s’expliquent le grand émoi et la dramatisation à outrance, mais aussi l’apparente hystérie auxquels donne lieu cette fausse pandémie, qui, malgré sa gravité relative, est d’abord et avant tout une volonté de contrôle des masses et des individus et leur assujettissement a priori aux normes de la technologie moderne.

Adisa Bamiro

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