
Le pass sanitaire n’est qu’un attrape-nigaud, un masque de l’échec gouvernemental face à la crise, un dérivatif inique et une distraction perverse. En vérité, ce n’est qu’une manière de continuer la guerre du confinement par d’autres moyens, abandonner les restaurateurs, les cafetiers et les boites de nuit à leur sort, après la fin de l’aide dont ils ont bénéficié lors des phases précédentes de confinement ; sachant que pass ou pas, le but de la manœuvre est de fluidifier l’affluence dans ces établissements marqués du sceau du phantasme du grand nombre et du bouc-émissaire de la contamination. Car, par rapport aux données maintenant largement partagées de la contamination, le vaccin ne change rien dans le fond. Ou pour le dire autrement son effet ne vaut pas l’usine à gaz et les camisoles de force qui la justifient.
Que ferait le gouvernement français si 100% des gens étaient vaccinés et que la contamination restait à un niveau élevé, comme en Israël ou au Royaume-Uni où les gens ont été vaccinés comme des cochons ?
Dans le genre des raisonnements infalsifiables qu’il tient depuis le début de la crise, à grands renfort de polémiques furieuses, le gouvernement dira certainement que la situation serait pire si 100% des gens n’étaient vaccinés. Même dormitif que le discours sur l’effet de la vaccination sur les formes graves, sachant que le taux de ces formes graves est inférieur au taux de mortalité qui lui-même est inférieur 0,02%. Dès lors, ériger la vaccination en discriminant et mesure refuge, fait d’elle non plus une mesure sanitaire, mais une mesure au mieux psychologique au pire magique.
Ahandeci Berlioz.
