
Actuellement, le variant dit delta défraie la chronique et fait la vedette en épouvantail médiatique. Et pendant qu’en Occident on laisse un léger répit aux Blancs pour goûter à la carotte d’un été improbable, on prépare en douce le bâton qui doit frapper les Noirs. L’Afrique du Sud ayant été préemptée comme une station et un camp de prépositionnement du virus. On raisonne comme si le virus doit balayer méthodiquement tous les continents avec la même rage destructrice, les saigner à tour de rôle, et que le tour de l’Afrique viendra nécessairement. Quel est ce virus justicier doté d’une telle intelligence géopolitique ?
On sait aussi que les vaccins ne sont pas les mêmes selon qu’on est Noir ou Blanc, selon qu’on soit en Afrique ou en Occident, dans la partie du monde peuplée de « trous du cul » ou la partie du monde peuplée de baiseurs de trous du cul. Ceux qu’on doit stériliser ou diminuer afin de les piller ad vitam æternam sont différents de ceux qu’on doit tatouer et augmenter. Et, dans cette atmosphère de sinistre carnaval, l’incitation abasourdit les consciences : « Ohé ohé braves gens vaccinez-vous sinon le variant delta va vous faire la peau ! » Mais pendant combien de temps les Africains vont-ils se vacciner ? L’Afrique a-t-elle les moyens de se vacciner tous les 6 mois ? Ne fera-t-elle pas mieux de se vacciner contre la faim ou la malaria qui font des hécatombes sur le continent alors que le Covid n’y ramasse que mousse ?
Pourquoi le covid devient une occasion de supprimer les libertés dans les démocraties et le semblant d’indépendance des pays africains ? Avec nos président-boys plus que jamais à la botte. Pourquoi, sous prétexte d’un virus à la mortalité si relativement faible, on abolit le bon sens partout ? Pourquoi on inocule aux gens des produits OGM fabriqués à la hâte, encore en phase d’expérimentation et sur lesquels on ne dispose d’aucun recul de sécurité ? Où est le principe de précaution qu’on invoquait pour la chloroquine ? Des dizaines de milliers de gens sont morts des suites de ces inoculations, mais depuis 70 ans, on compte sur les doigts d’une main les victimes accidentelles de la chloroquine. Depuis bientôt deux ans, aucun médicament pour soigner les malades du covid, en dehors des produits OGM dénommés abusivement vaccins et dont l’injection s’avère à court terme fatale pour des dizaines de milliers de gens sans compter les conséquences potentielles à long terme pour des centaines de millions d’autres des générations actuelles ou à venir.
Le concept de variant qui a été piqué au Dr Raoult – c’est la seule concession qu’on ait faite au professeur rebelle – ne sert qu’à faire durer le spectacle de ce vrai holdup : vrai, parce que le virus est réel et offensif, et holdup, parce que son apparition et sa durée de vie, ses rebondissements, sa gestion restent douteux et pour le moins suspects. Pour déjouer la lassitude des gens conditionnés par la peur que sérine les médias à longueur de temps, on agite à intervalles réguliers le spectre d’un nouveau variant. Et le virus, doté d’une intelligence combattive hors paire, très déterminé, n’entend pas baisser la garde ne serait-ce que quelques mois, sans prendre le risque de laisser tomber une pression psychologique si utile à ce holdup.
De variant en variant, les manufacturiers d’un nouveau monde tiennent la dragée haute à la multitude effarouchée en proie à la sidération. Bientôt quand le variant delta verra son pouvoir d’épouvantail émoussé, et avant même qu’il ne tire sa révérence sur ce théâtre de l’absurde, ils s’en viendront avec un variant gamma ou oméga, venu d’Afrique ou du Brésil ou de n’importe quel coin exotique pour continuer à terroriser les gens jusqu’à la réalisation de leurs sinistres objectifs.
Aminou Balogun

Ils avaient le choix entre « mutant » et « variant ». L’inconvénient est que, dans la pensée des gens, un mutant mute une bonne fois pour toute, alors que le variant, comme son nom l’indique, varie. Voilà pourquoi « variant » est le candidat idéal pour annoncer les différents épisodes d’une histoire à rebondissements, et qui durera tant que les objectifs pour lesquels le virus est descendu sur terre pour sauver les vivants et faire des morts ne seront pas atteints…