
Il ne fallait pas qu’il y eût d’exception n’importe où dans le monde concernant le Covid-19, la première pandémie totalitaire de l’histoire humaine. Il ne fallait pas qu’il y eût un haut dirigeant d’un pays qui ne croie pas à cette maladie et au dogme de la monomanie vaccinale prêchée par l’OMS et ses marionnettistes financièrement obèses. Dès qu’une telle exception surgit, il faut la recadrer ou l’éliminer. Lorsque les citoyens européens résistants avaient commencé à se référer au cas suédois qui allait à contre courant de la doxa terroriste proclamée, très vite on a poussé les autorités de ce pays à se conformer à la norme de soumission européenne ; même le roi de Suède a été obligé de monter au créneau pour faire le méa-culpa de la méthode si originale suédoise et d’en ternir par-là les mérites.
En Afrique, continent où les Blancs n’ont pas à discuter avec leurs boys noirs appointés, le système a liquidé en douce John Magufuli, comme naguère ce fut le cas de son homologue Pierre Nkurunziza du Burundi. On imagine qu’en Occident, les gens comprennent le sens de cette élimination et jubilent en silence puisque la victime par son intégrité et sa clarté de vue sur la condition africaine, se donne à craindre comme un émule décontracté d’un Thomas Sankara, dans un siècle où on n’élimine plus avec des mitraillettes, mais plutôt avec des armes plus subtiles et non moins létales.
En Afrique, tout le monde garde le silence car, au risque d’apparaître comme un complotiste – nouveau synonyme malin de zinzin – il ne fait pas bon se hasarder à supposer des choses qu’on n’a pas vues de ses propres yeux, mettre en doute le fait que le Président Tanzanien, à l’instar de l’ex-Président Burundais, est mort de sa belle mort ; il vaut mieux se résigner au calvaire de l’Afrique et ne faire aucun lien entre les événements qui se suivent les uns après les autres, à l’instar des animaux dans la savane qui ne se préoccupent pas beaucoup des causalités subtiles du règne animal, ce qui permet aux mœurs léonines de se perpétuer.
Faut-il que le président malgache, Andry Rajoelina tombe à son tour pour être sûr de ce qui se passe ? Mais, ils ne nous feront pas ce cadeau, les salauds, parce que ce serait trop gros.
Les combattants de l’intégrité en Afrique noire doivent se méfier doublement et savoir que le paradigme de la criminalité néocoloniale a changé d’arme et de méthode. Mais malgré l’assassinat de nos guides et prophètes nous devons continuer la lutte, en nous disant que les idées qu’ils ont semées resteront en nous ; que nos saigneurs historiques tuent les hommes mais les idées prospéreront. Et c’est en tenant le flambeau de la prospérité de leurs idées que nous vengeront leur mort, et découragerons les entreprises racistes et criminelles de leurs vils assassins.
Aminou Balogun

Il faut éviter les raccourcis et la victimisation opérés avec légèreté. Le premier chef d’Etat au monde a exprimé le déni du Corona virus fut D TRUMP, il contracta la maladie. Le second, ce fut le brésilien Bolsenaro, même cause même effet, il tomba malade. En Afrique, Nkuruziza fut l’autre complotiste qui affichait le déni en s’affublant de la posture de prophète ( de malheur) et il mourut. Le cas Magufuli nous laisse perplexe, voilà un »buldozer » du développement, presque excellent leader dans la gouvernance économique , mais qui fut aveuglé par la foi. Or, depuis le moyen-âge, l’esprit humain a connu des progrès scientifiques spectaculaires. La foi ne protège pas de la peste, ni de la lèpre, de la rougeole, et pas plus du Corona virus. Ce fut donc une posture de déni aux conséquences monumentales et malheureusement, mortelles pour ce leader charismatique. A l’époque, Thabo MBEKI lui même adopta une telle posture de déni du SIDA… !! A l’évidence, le nationalisme n’a pas d’effet sur les ravages d’une pandémie mondiale. Heureusement que l’Afrique a échappé jusqu’à présent au désastre » de cette maladie. Nous devons en tirer leçon pour l’avenir de pays aux conditions humaines et sanitaires plus que précaires.
Le fait de savoir et de dénoncer que quelqu’un met en œuvre un complot pour vous tuer avec un revolver ne vous prémunit pas contre les armes à feu. Les plus intelligents d’entre ceux qui dénoncent le complot du Covid ne prétendent ni ne croient pas que le virus qui en est à l’origine est sans danger. Donc le fait qu’ils en soient touchés, et surtout en Afrique, – qu’ils en meurent n’est pas à séparer du complot. Ceux qui pensent que le Covid est un complot mortel ne sont pas plus vulnérables que ceux qui se terrent, se taisent ou y collaborent. Ce qui est troublant c’est que les uns ont tendance à tomber tandis que les autres restent solides et sans inquiétude… Il est vrai que le Sars-Cov-2, de mémoire de l’humanité, est le virus le plus intelligent qui ait jamais existé… Il sait reconnaître ceux qui croient en lui, et punit souvent de mort ceux qui, sans mettre en doute sa dangerosité, questionnent sa souveraineté virale.