Covid-19 : Ce qui me Turlupine à Propos des Tests dans les Aéroports

En cette période de Covid-19, il y a une chose qui me turlupine et qui, bien qu’anodine à première vue, n’est pas moins chargée de signification et de questionnement. Elle concerne les tests dans les aéroports internationaux

Avec cette pandémie qui n’en finit pas, si vous débarquez à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en France, la probabilité d’être  contraint à des formalités ayant trait au test du Covid-19 est inférieure à 10% ; alors que si vous débarquez à l’aéroport de Cotonou au Bénin, — pays où, comme en Afrique, le Covid n’a pas vraiment fait une hécatombe — la même probabilité est de 100%, car elle conditionne l’entrée dans le pays par voix aérienne. Le test y est érigé en religion et passer sous ses fourches caudines est une obligation.

Eh bien,  cette disparité, voire cette opposition, peut ne pas manquer d’explication apparemment logique. A tout bien penser, on peut supposer que les Français qui, à l’instar de nombre d’Européens,  ont payé un lourd tribut au virus, se disent qu’ils sont bien plus une menace pour leurs hôtes que le contraire, et que dès lors, il  vaut mieux pour eux de rester ouverts afin de profiter des avantages économiques de l’ouverture, de la reprise des vols internationaux, etc. plutôt que de brider l’entrée dans leur pays ou de décourager les voyageurs par des tracasseries autour d’une précaution sanitaire qui n’en vaut pas la peine. A l’inverse, les pays africains se disent, puisque pour une fois la maladie est exogène et ne fait pas beaucoup de dégâts en Afrique, qu’il vaut mieux contrôler les mouvements des voyageurs dans les aéroports pour protéger les populations de tout risque de contamination.

Mais ce regard logique sur la question ne dissipe pas pour autant tous les points d’ombre soulevés par cette disparité. Sinon pourquoi la France harcèlerait-elle de contraintes ses propres citoyens à l’intérieur mais accepte que des étrangers venant d’on ne sait où ne soient pas systématiquement testés ?

Et pour ce qui est de l’argument de la protection des gens, comment un gouvernement, comme le gouvernement béninois qui jusque-là se soucie comme d’une guigne du bien-être de son peuple  abandonné à lui-même dans la débrouille et une pauvreté endémique, comment un tel gouvernement éprouverait-il soudain le besoin de protéger ce même peuple d’une contamination au demeurant très peu sévère sur le continent ? Comment expliquer ce coup de foudre pour le peuple?

Et comment donner crédit à  l’argument de la protection du peuple, lorsque le Bénin, non seulement exige le test pour ceux qui entrent sur son sol, mais pousse l’absurdité jusqu’à l’exiger pour ceux qui en partent ?  Servilité ou zèle ? Mystère… Est-ce parce que le test serait devenu une affaire rentable ?  Pourquoi poursuivre le voyageur à son corps défendant et pour des motifs non valides ?

Le lien souterrain qui unit ces questions est celui d’un ordre supérieur auquel obéirait les Etats. On peut penser  à l’OMS pour l’aspect institutionnel visible de cet ordre. Mais on peut aussi penser à l’aspect invisible incarné par les divers lobbies et groupes d’influence occultes qui œuvrent dans l’ombre à travers cette pandémie :  lobbies des laboratoires pharmaceutiques qui se frottent les mains d’empoisonner une cible humaine non négligeable — celle des pays vulnérables, aliénés et pauvres — tout en empochant des milliards de dollars ;  lobbies des eugénistes, prêts à saisir et user de l’occasion du vaccin pour stériliser les populations des pays du tiers monde jugées trop prolifiques, ou contrôler la fertilité des femmes en Afrique ; lobbies des  transhumanistes et des évolutionnistes technologiques qui, sous la houlette de la 5G, piaffent d’impatience de numériser les voix sanguines de l’humanité afin de la propulser dans une nouvelle dimension cybernétique.  

Le jeu de tous ces lobbies qui n’hésitent pas à porter au pouvoir des gouvernements en occident, notamment en Europe  et à corrompre les dirigeants des pays pauvres, notamment en Afrique, peut bien expliquer cette apparente absurdité.

Ahandeci Berlioz

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