Démocratie et Liberté d’Expression en Occident : le Passé d’une Illusion

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Le discours que les gens tenaient naguère sur la démocratie et la liberté d’expression dans les pays capitalistes de l’Ouest, par opposition à l’absence supposée de liberté dans les pays non-occidentaux, notamment les pays de l’ex-bloc de l’Est, et les démocraties qui se disaient alors populaires,  incarnés aujourd’hui par la Chine mais aussi la Russie, pour ne pas parler de la Corée du Nord, ce discours  complaisant auto-centré, où l’arrogance le disputait à l’hypocrisie se révèle aujourd’hui non seulement une vue de l’esprit mais un discours de convenance sujet à caution, historiquement situé et technologiquement déterminé.

Au niveau de l’idée et des pratiques démocratiques déjà,  si on considère la situation en cours actuellement dans le monde, dominée par la pandémie de coronavirus, tout le monde sait qu’il y a anguille sous roche ; et que derrière cette crise qui dure,  causée soi-disant par un virus têtu, qui hante méthodiquement tous les coins et recoins du monde, il y a les questions des nanoparticules,  de la numérisation de l’homme, de la limitation des naissances, de la dématérialisation des monnaies, etc. qui convergent toutes vers la  technologie 5G. Toutes problématiques qui ont des incidences sur la liberté des citoyens. Or, au lieu de poser ces questions sur la table et d’ouvrir le débat pour que les citoyens s’en saisissent et prennent leur décision en connaissance de cause, eh bien on préfère avancer sournoisement, les attaquer par derrière et dans l’ombre,  les niquer en optant pour la méthode du terrorisme viral, la mise en circulation d’un virus présenté comme dangereux et dont l’humanité ne peut être sauvée que par un vaccin qui sera administré massivement et obligatoirement à tous, à commencer par les populations des pays pauvres d’Afrique à la natalité inquiétante. Ce machiavélisme historique dont plus personne n’est dupe est un déni de démocratie, qui montre bien comment les valeurs  et l’idée démocratiques sont en perte de vitesse dans un Occident sceptique et désabusé, qui en est à se demander si son modèle n’est pas en porte à faux avec les nouvelles technologies et son légitime souci de survie.

Tel est aussi le cas  plus spécifiquement de  la liberté d’expression dans son rapport avec l’émergence des nouvelles technologies et des mutations radicales qu’elles induisent. Dès que les technologies ont changé et que le pouvoir de publier, d’éditer, et de diffuser jadis vertical,  est devenu horizontal ; dès que dans ce village global qu’est devenu le monde chaque citoyen a formellement une capacité de publicité égale à celle d’un autre qui peut entrer en concurrence avec et/ou perturber le monopole  des institutions de publicité préexistantes souvent aux mains des Etats et ou de grands groupes financiers, alors il y a péril en la demeure, panique à  bord du vaisseau des groupes d’intérêt.  Le discours sur la liberté d »‘expression entre en contradiction avec sa pratique. Le système ne sait plus à quel saint de vouer.  C’est le branle-bas de la censure, des interdictions,  la chasse aux déviants, la répression de l’expression dont le zèle et les basses œuvres, de Snowden à Assange, n’ont rien à envier aux mœurs chinoises ou soviétiques d’antan.

Au moment où la Démocratie en Occident semble être  sous le coup de la tentation du syndrome de Stockholm, force est de se demander si son histoire n’est pas le passé d’une illusion.

Agada Balanpo

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