Nous sommes  dans un monde où certaines nations, du fait de leur puissance, manifestent de l’impénitence et de l’arrogance et se croient tout permis ; commettant des crimes dont l’impunité échappe à toute discussion. Sans parler de leurs horreurs des siècles passés dont les victimes n’ont que leurs yeux pour pleurer, ces dernières décennies ont été marquées par des crimes géopolitiques grossiers perpétrés à coup de mensonges et de perfidie, au nom de la démocratie et dont ils n’ont cure de faire face aux multiples conséquences tragiques : Irak, Libye, Rwanda, Côte d’Ivoire, etc… Crimes considérés soit  comme des non-événements, soit comme des événements sui generis dont la cause ne remonte pas à leurs actions ou décisions criminelles antérieures.

Mais voilà que s’invite dans ce club de criminels historiques une nouvelle puissance montante, la Chine, qui n’hésite pas  à s’initier  aux mêmes abjections criminelles que ses devanciers occidentaux, et à répondre par la même arrogance, mâtinée de sournoiserie.

L’exemple en est donné par le drame de la pandémie du Covid-19, qui ravage le monde entier, et dont on sait maintenant que l’agent pathogène qui en est à l’origine est une création humaine. Tout  le monde sait que le Sars-Cov-2 est réchappé du fameux laboratoire P4 de Wuhan, fruit d’une collaboration entre la France la Chine.

Alors pourquoi ces nations et d’autres éventuellement impliquées ne prennent-elles pas leurs responsabilités ? Pourquoi ne se mettent-elles pas à table ?  Pourquoi des milliers de victimes doivent subir les conséquences de leurs plans monstrueux ? La France qui a pour habitude de traîner les chefs d’état noirs africains devant la CPI, doit avoir le courage de se présenter devant cette juridiction pour y être jugée, à travers ses responsables. L’ONU qui est si prompte à donner le feu vert aux puissances occidentales pour éliminer un Gbagbo ou un Kadhafi qui les dérange, que ne diligente-t-elle pas une enquête pour tirer au clair les responsables de ce crime contre l’humanité qui ne doit rien ni au hasard ni à l’erreur ?

Pourquoi sommes-nous dans un monde où certaines nations ou personnes trouvent tout à fait naturel de ne jamais prendre la responsabilité de leurs crimes alors que le moindre larcin commis par certaines nations ou leurs dirigeants — notamment en Afrique noire — est tenu pour la grande cause de leçons des droits humains et l’occasion de lancer contre eux la machine judiciaire ad hoc de leurs institutions pour surveiller et punir les autres ?

Aminou Balogun