Ce que j’admire chez les Blancs – Européens ou « Américains » — c’est cette façon, cette capacité  et cette disposition  qu’ils ont d’être méchants, inhumains, barbares à l’extérieur et doux,  humains, civilisés à l’intérieur, cette façon d’être mauvais dehors et bons chez eux !

Si vous voulez juger absolument la France à l’aune du mal qu’elle a fait dans l’histoire ou qu’elle fait toujours  en Afrique, l’esclavage, la traite négrière, la colonisation, les meurtres, les intrigues, les viols, les vols, les pillages, les assassinats, les massacres, les génocides,  les guerres de non-indépendance, etc, si vous voulez la juger sur ces crimes et méfaits commis sans états d’âme à l’extérieur vous vous tromperiez. Car tout ce mal apparent n’a aucune commune mesure  avec – et est justifié par – le bien qu’elle en rapporte à son peuple, les droits qu’elle lui reconnaît et protège, le bien-être qu’elle lui fait, la rationalité légale et sociale, les valeurs républicaines, civiques  et démocratiques qu’elle défend chez elle.

Le chasseur tue le gibier dans la brousse et cela paraît un mal d’un point de vue animal, mais, revenu à la maison, il transforme la viande, l’assaisonne et en fait une jolie grillade autour de laquelle toute sa famille s’attable et se régale dans la joie, et voilà qui est tout autre chose !

L’attitude de la tourbe infecte qui en Afrique se dit leaders ne soutient pas la comparaison ; on peut dire sans risque de se tromper que son éthique en est aux antipodes, comme le jour et la nuit !

Nous faisons du bien aux autres au détriment de la misère chronique  des nôtres ! C’est cette différence que j’admire chez les Blancs, et qui m’attriste chez nous…

Aminou Balogun