Selon la France, nous autres pays francophones d’Afrique noire, nous n’avons pas le droit d’avoir notre propre monnaie. Cet acte est en contradiction avec les intérêts historiques, financiers et économiques de la Grande France. Il s’agit là, à n’en pas douter, d’un flagrant délit d’oppression politique et économique de millions de Noirs Africains dépossédés de leurs souveraineté et pillés.
Pourquoi l’ONU qui accueille en son sein, dans le concert des nations, aussi bien la France que les pays Africains concernés ne s’émeut-elle pas de cette oppression ? Pourquoi l’ignore-t-elle superbement ou subtilement ? Pourquoi fait-elle comme si de rien n’était, pendant que la France se pavane en son sein comme pays des Libertés et des Droits de l’homme ? Est-ce parce que les Noirs ne sont pas des hommes ? Est-ce parce que les Pays africains n’ont pas officiellement porté plainte contre la France devant ses instances ? Pourquoi l’ONU est-elle plus prompte à aider la France à tuer Kadhafi ou à destituer Gbagbo plutôt qu’à mettre fin à l’oppression des Noirs francophones d’Afrique, rançonnés par la France depuis plus d’un demi-siècle ? Est-ce parce que ce crime n’est pas suffisamment constitué à ses yeux ?
Et pourtant, le cri de la jeunesse africaine désireuse plus que par le passé d’abattre les chaînes de l’oppression ne sont pas si inaudibles que ça !
Pour toutes ces raisons et bien d’autres :
J’Accuse l’ONU de faire la morte sur ce flagrant délit d’oppression coloniale !
J’Accuse aussi l’ONU de complicité de crime raciste, politique et économique !
Aminou Balogun
A TOUS LES NIVEAUX DE Ĺ’ECHIQUER
MONDIAL, L’ AFRIQUE N’A QU’UN SEUL
DROIT QUI NE LUI A JAMAIS ÉTÉ
CONTESTÉ :
C’EST CELUI DE NE PAS AVOIR DE DROITS.