I.  Lépi : La Bataille des Mots, la Guerre des Choses

A propos de la Lépi, y compris de la bouche de représentants assermentés de l’Opposition, on entend sans cesse parler de “Dysfonctionnement”, de “Précipitation”, d’ “Erreur”, de “Lépi bâclé”,  de “Lépi à marche forcée” , etc…

 

Mais tous ces mots sont inadéquats ; au mieux ils restent en deçà de la réalité/vérité, au pire, ils la travestissent plus ou moins inconsciemment. Ces mots sont inexacts et échouent à traduire l’objet réel de la controverse qui, dans quelques semaines, va mettre le Bénin à feu et à sang : à savoir le refus du gouvernement d’avoir une approche consensuelle sur la Lépi, question et sujet de consensus, s’il en est !

Confusion erreur ou facilité lexicale, qui fait le lit du consensus frauduleux involontaire ! Car s’il y avait dysfonctionnement ou erreur pourquoi ceux-ci ne pénaliseraient-ils que l’Opposition?  Et pourquoi le régime, soutenu par les partenaires financiers, continue-t-il imperturbablement sa route comme s’il voulait illustrer le proverbe qui dit “ Le chien aboie, et la caravane passe” ?  Non ce n’est ni d’erreur ni de dysfonctionnement qu’il est question dans la Lépi à marche forcée que trafique le gouvernement. Et là-dessus la distinction doit être faite avec rigueur et clarté. Dans la Lépi que concocte Bako Arifari sous la houlette de Yayi  Boni et avec la bénédiction des financiers Européens – Partenaires intéressés pour qui en Afrique, peu importe la vérité, peu importe qui gouverne, peu importe la justice pourvu que l’Occident, les Blancs, leurs institutions et règles  y trouvent leurs comptes ; et quand la guerre sera-là, ils puissent continuer à nous endetter en  nous vendant des armes pour nous entretuer – dans cette Lépi-là, il s’agit plutôt de Fraude. Fonctionnement biaisé, orienté délibérément vers une résultat quantitativement et qualitativement prédéterminé ! Combine dans laquelle au niveau macro-institutionnel comme au niveau micro-institutionnel ou individuel, des représentants du PNUD/ UE au Bénin, jusqu’à l’UE et au PNUD eux-mêmes, en passant par le pouvoir en place, chacun a son intérêt ; sauf le peule béninois, les Noirs laissés pour compte !

La lutte contre la Fraude informatisée, institutionnalisée, néo-coloniale  et superstructurée, la lutte contre le trucage et les manipulations électorales numérisées ont peut-être pour enjeux ou finalité des choses, que sont la paix ou la guerre, mais cette lutte commence par les mots. Et perdre d’entrée la bataille des mots c’est déjà perdre la guerre des choses

Éloi Goutchili

II. Points de vue et critiques en Images

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III Articles intéressants

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Dossier réalisé par Binason Avèkes, Eloi Goutchili et Awéro Bankolé

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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