
Zelinsky dont la détermination à combattre la Russie au lieu de dialoguer pour aboutir à la paix, est directement indexée sur l’aide des Occidentaux, commence à voir rouge. En effet, guerre de Gaza oblige, le plus gros pourvoyeur d’aide et donneur d’ordre américain ne fait plus de zèle dans sa bienveillance financière. Le robinet du financement américain est à l’arrêt — la charité bien ordonnée commence par soi-même, dit-on. Du coup, le nerf de la guerre manquant, Zelinsky est aux abois. Et deux signes révèlent son désarroi, deux signes à ne pas prendre à la légère.
1°/ Petit Zelinsky devient nerveux. Il annule à la dernière minute une réunion virtuelle avec les membres du Sénat américain, sans doute en signe de protestation contre les hésitations de cette institution à satisfaire sa demande. Ce manque de courtoisie est aussi un discours, façon : « Quand vous nous avez demandé de ne pas signer d’accord de paix avec la Russie, vous avez promis de nous aider jusqu’à la victoire finale, alors qu’attendez-vous pour tenir votre promesse ? »
Dans le même registre, Zelinsky en vient a proférer publiquement des insultes ordurières à l’endroit de son homologue russe, le vaillant Poutine ; jetant par dessus bord la traditionnelle obligation de courtoisie inhérente à sa qualité de Chef d’État. Comme si le fait d’être en guerre l’affranchissait de tout devoir de réserve. Signalons que si c’est la Russie qui a, comme le dit la propagande occidentale, « envahi l’Ukraine », ce n’est jamais que par anticipation d’une offensive ukrainienne préparée de longue date avec le soutien des Occidentaux. Pourquoi alors surjouer la victime par rapport à une guerre que vous vous prépariez à lancer?
2°/ Il y a ce qu’on pourrait appeler la « palestinisation » rampante des actions ukrainiennes. Ayant échoué dans sa contre offensive mort-née, parce que depuis le début, et à l’instar de tout ce qui concerne la guerre côté occidental, elle n’était qu’une contre-offensive médiatique, l’Ukraine se lance dans des actions terroristes désespérées. Assurés qu’ils ne seront pas dénoncés par la presse occidentale dont le narratif manichéen place l’Ukraine dans le camp du bien, les services secrets ukrainiens tuent les opposants politiques, assassinent des journalistes et des intellectuels au point de vue dérangeant.
Ces signes ne trompent pas ; ils sonnent l’hallali d’un fantasme démesuré et surréel, qui n’a jamais eu la moindre chance de réalisation. Il faudrait les prendre au sérieux et agir vite pour que le faux Churchill qui tombe de haut n’entraîne dans sa chute plus de monde qu’il n’en faut…
Adenifuja Bolaji
