Guerre d’Ukraine ou Family Western : L’Aîné, le Bonnet, et le Benêt

Il y a des gens qui, de courte vue, et ne considérant que l’apparence des choses, estiment que la guerre et sa continuation sont le fait de la Russie, c’est-à-dire selon le raccourci diabolisant de la propagande occidentale, de Poutine. Dans cet état d’esprit, ils enjoignent à la Russie d’arrêter la guerre. Ils considèrent que la condition sine qua non de la fin de la guerre est le retrait de la Russie d’Ukraine.

A l’évidence, cette vue est simpliste. La situation de l’Ukraine remonte à bien plus loin dans le temps, et a été savamment tramée par l’Occident – alias USA & dépendances  — pour en arriver à ce résultat dont l’aspect apparent procure l’alibi de la culpabilisation de la Russie, parce qu’elle aurait «  envahi » l’Ukraine. C’est d’ailleurs avec cette vue superficielle des choses délibérément affichée, et qui  occulte cyniquement le piège géopolitique dont l’Ukraine est le nom, que l’Occident a appelé les nations unies à condamner la Russie, avec la réponse politique mitigée ou l’échec démographique éclatant  que l’on sait.

Mais ceux qui pensent en termes de yakafokon et disent qu’il suffit que la Russie se retire de l’Ukraine pour que la paix revienne, se trompent et pêchent par excès de naïveté sinon de cynisme idéologique. Tout le monde sait que si l’Occident n’avait pas jeté tout son poids dans la balance d’un piège qu’il a tendu à la Russie, « l’opération spéciale » que celle-ci a initiée pour venir au secours des populations russophones opprimées, pilonnées et massacrées – on compte 15.000 morts depuis 2014 – aurait été une affaire de quelques semaines. Mais l’Occident qui avait tout calculé ne rêvait que d’une chose : saisir l’occasion d’en finir avec la Russie dans l’état actuel de sa formation géopolitique et territoriale qui donne l’insomnie à une Amérique obsédée d’hégémonie.

Donc, la fin de la guerre d’Ukraine dépend avant tout de ceux qui, depuis plusieurs décennies, et plus particulièrement depuis 2014, en ont  conçu le piège, monté patiemment pièce après pièce. La fin de la guerre dépend de la fin de l’hypocrisie géopolitique dont elle est le nom ;  elle dépend de ceux qui au déclenché de la guerre, alors que le président ukrainien Zelinsky voulut négocier, l’en ont dissuadé à coup de menaces ou  de chantages. La fin de la guerre dépend de ceux qui, à coup de rodomontades promettent des chars, des missiles et des avions qu’ils n’ont pas. La fin de la guerre dépend de ceux qui achètent les morts ukrainiens à coups de milliards qui alimentent la corruption.

Si mon jeune frère est un dealer; et que je vais chez lui pour lui tirer les oreilles et le remettre sur le droit chemin, mais contre toute attente, les gros bonnets qui l’emploient mettent en place une riposte armée qui m’empêche d’atteindre mon but ; puisque d’une simple correction, je me retrouve à mon corps défendant impliqué dans une riposte armée, est-ce que c’est ma faute ?

Cette affaire de famille doit être réglée en famille ; mon jeune frère est sans doute un benêt mais le combat d’arrière garde des souteneurs est la seule raison de la poursuite de ce triste western familial…

Adenifuja Bolaji

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