
Ne peut-on pas faire la paix dans le monde, s’aimer, coopérer, aider les plus pauvres et préserver la planète pour les générations futures ? Il y a apparemment de la place et de quoi vivre pour tous si on veut se donner la peine d’être un peu humain dans les répartitions, et ne pas imiter la jungle pour se faire lion, tigre, panthère, etc.
Le problème est que cette philosophie peace and love se heurte à la réalité du lion du moment, qui veut rester lion à vie : les Occidentaux, et notamment les États-Unis ont tellement bu du sang depuis plusieurs siècles que s’arrêter pour ne boire que de l’eau ferrugineuse est au-dessus de leur force. S’arrêter c’est avouer qu’on a été et qu’on est un buveur de sang ! D’où la logique égblémankù¹ des blancs telle qu’on le voit un peu partout, et notamment en Ukraine, où plus ils perdent du terrain et la guerre, plus ils remplissent l’air de rodomontades misérables, signe avant-coureur des râles.
Aminou Balogun
¹égblémankù ; terme fongbé (Dahomey) signifiant « ça passe ou ça casse »
