La Cage aux Symboles : Pourquoi l’Afrique ne Sera Jamais Prospère

Les Européens, qu’ils soient d’Europe, leur terre naturelle éponyme, ou en Amérique ou en Australie, leurs terres de conquête, de génocide et/ou d’esclavage, parlent leurs propres langues et vénèrent leurs propres ancêtres.

Les Asiatiques, qu’ils soient Chinois, Hindous, ou Nippons, parlent leurs propres langues et vénèrent leurs propres ancêtres

Les Arabes, qu’ils soient du Moyen-Orient ou d’Extrême-Orient parlent leur propre langue et vénèrent leurs propres ancêtres.

Il n’y a que l’Afrique noire qui fait exception à cette règle universelle, condition sine qua non du progrès des nations, de la liberté des États, et du bien-être des peuples.

Voilà pourquoi aucune nation ne progresse et ne progressera jamais en Afrique

Voilà pourquoi aucun État n’est libre et ne sera jamais libre en Afrique

Voilà pourquoi règne et règnera toujours le malheur et la pauvreté en Afrique

Bien sûr tant que durera cette anomalie, passablement naturalisée…

Car le plus triste dans cette histoire n’est pas seulement cette scandaleuse aliénation symbolique héritée de l’histoire, mais l’inconscience phénoménale que nous nourrissons – tous autant que nous sommes – à cet égard, inconscience qui se manifeste dans la ferveur, l’alacrité et la fierté avec lesquelles nous assumons cette bêtise anthropologique : abandonner sa propre langue et renier ses propres ancêtres.

Nous sommes les seuls peuples au monde, à continuer de défendre et d’illustrer la fausse supériorité et l’universalité trompeuse des Européens… qu’ils soient d’Europe, leur terre naturelle éponyme, ou en Amérique ou en Australie, leurs terres de conquête, de génocide et/ou d’esclavage.

Parfois nous continuons de défendre et d’illustrer des choses auxquelles les Blancs-mêmes ne croient plus : les Français n’utilisent plus le Franc, mais les Africains continuent d’en porter le flambeau, à travers le CFA ; les églises sont vides en Europe, mais pleines à craquer en Afrique…Faut-il que les Blancs qui nous ont mis au fer de ces pratiques, sifflent la fin de la récréation avant que nous ne retrouvions notre nez au milieu de notre figure ?

Quand mettrons-nous fin à cette triste exception africaine ?

Quand sortirons-nous de la cage aux symboles ?

Adenifuja Bolaji

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