
A peine sortis du plat du Covid, le système nous sert la variole du singe en dessert.
Il n’attend pas son reste. L’un des grands chefs cuisiniers ayant annoncé qu’il y aura pire que pan dans un proche avenir, en attendant de concocter le plat promis, on nous occupe avec un amuse-gueule de singe. On occupe le terrain, on chauffe la salle avant l’entrée en scène de la diva diabolique promise.
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Soit dit en passant, remarquer comment dans ces tristes manipulations, le Noir est toujours convoqué à son corps défendant. N’ayant pas pu coller le Covid à la peau du Noir, ils se rattrapent avec une variole dite du singe ; et qui dit singe dit naturellement Afrique. Des gens sont malades en Europe, et au lieu de les montrer tels qu’en en eux-mêmes, on montre des images de Noirs datant de Mathusalem. Parce que quand le Blanc mange c’est le Noir qui chie et pète pour lui. Tout ce qui est propre et blanc est pour le Blanc et tout ce qui est sale est pour le Noir. Division pluriséculaire du travail anthropologue imposé unilatéralement par le Blanc. Caricature d’une négrophobie tenace.
En attendant Badot, le Noir ou le singe du blanc est mis en service…
Aminou Balogun
