
Comme on le voit depuis deux ans, avec Covid, le gouvernement invoque une cause pour tenir des propos, avancer les unes après les autres des propositions et poser des actes sans tête ni queue et n’ayant aucun lien logique avec cette cause – pour autant qu’au-delà des passions habilement suscitées et entretenues, on daigne les inspecter calmement et de façon contradictoire.
C’est comme dans les contes qui commencent par « Il était une fois », et où après coup, toutes sortes de conséquences ou d’actions irrationnelles justifient la réalisation du but initial. Comme par exemple, « Il était une fois un éléphant qui voulait aller sur la lune ». Il invita l’aigle à lui venir en aide. L’aigle demande à l’éléphant de s’accrocher à sa queue à l’aide de sa trompe. Et ainsi l’aigle s’envola dans le ciel avec l’éléphant vers la lune.
Le Covid c’est l’éléphant qui a envie d’aller dans la lune. Jusque-là, une telle envie – même venant de la part d’un éléphant – peut se comprendre. Nous sommes sur le plan de la réalité et de la vérité.
Mais tout le reste et les choses qui vont du confinement au pass vaccinal, c’est le voyage de l’éléphant vers la lune accroché à la queue de l’aigle ! Un tissu de menteries à dormir debout, une camisole de manipulations cousu de fil blanc.
Et dire que, dans une démocratie, les citoyens soient enfermés dans ce type de discours à la « il était une fois » ! C’est très grave, mais le plus affligeant par dessus tout est que le plus grand nombre y souscrit et obéit docilement.
Aminou Balogun
