
En matière de courtoisie intersubjective voire sociale, les Africains n’adorent rien tant que se donner du « mon frère » ou « ma sœur ». Nous sommes probablement les seuls à faire assaut de cette bonne volonté fusionnelle en matière de code social de courtoisie. Mais à l’arrivée et dans la pratique, la réalité est plus que terrible, déplorable, misérable, triste voire : ces « mon frère » ou » ma sœur » que nous échangeons volontiers avec la fausse fierté d’un attachement à la tradition ne sont-ils pas le cache-misère de la haine de soi que nous avons chevillée au corps et qui, tout au long des siècles, a façonné notre histoire au contact de l’autre qui en tira partie ?
Regardez et méditez ce bref échantillon de fraternité à l’africaine à travers notre histoire post-indépendance…




